Nos 12 conseils pour une Hivernale MJ réussie (1/2)

Une Hivernale Moto Journal, ça se prépare. Afin de ne pas passer à coté de l’essentiel, voici quelques règles et conseils de base pour profiter au mieux de ces quelques jours (du 8 au 15 février 2017) à la recherche du froid… et de l’amitié qui réchauffe !

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Le parcours de l’Hivernale Moto Journal 2017 :  cap à l’est ! (Illustration MJ)

[lire_la_suite]Retrouvez le parcours complet et les points de rendez-vous de l’Hivernale Moto Journal 2017[/lire_la_suite]

1) Comprendre l’esprit de l’hivernale Moto Journal

L’Hivernale Moto Journal n’est pas une croisière organisée. Ni un rallye routier, encore moins une course de vitesse. C’est une balade entre motards, sans itinéraire fixe, avec juste des points de passage et de rendez-vous donnés à nos lecteurs en cours de route. On étale les cartes avant le départ et c’est à vous de nous guider sur vos plus jolies routes afin de rejoindre l’étape suivante. Le parcours peut donc évoluer  en fonction de l’état des routes, de l’humeur du groupe comme du temps qui file. Mais les points de rendez-vous, eux, restent fixes, sauf cas de force majeur.

Soyez autonome : rien ne vous oblige à suivre le groupe ou à l’attendre. Rien ne vous interdit de vous en écarter pour aller (re)faire le plein, changer une bougie, ou faire une bise à votre vieille tante en chemin. On se retrouvera en route, le midi, le soir… au pire le lendemain.

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L’esprit de l’Hivernale MJ résumé en une image. (Photo Bertrand Thiébault)

2) Arrivez avec le plein

Que vous nous rejoigniez le matin, le midi ou le soir à l’étape, arrivez toujours avec le plein d’essence ! Nous essayons dans la mesure du possible de caler des ravitaillements en cours de route en prenant compte des motos ayant la plus faible autonomie. Mais attention : on n’arrête pas la progression de tout le groupe pour celui qui a oublié de faire son plein avant le départ.

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N’oubliez pas de faire le plein avant de nous rejoindre. (photo Bertrand Thiébault)

3) La règle du « tiroir »

Pour éviter de perdre du monde en route, l’Hivernale Moto Journal se déroule sur le mode du « tiroir » (voir illustrations). C’est à dire que l’ouvreur (celui qui connaît la route) reste toujours devant, généralement suivi du photographe de MJ. Le motard qui se trouve immédiatement derrière devient alors le « marqueur » et doit  impérativement s’arrêter lors d’un changement de direction (sur un signe de l’ouvreur ou du photographe), puis se placer en évidence au bord de la route afin d’indiquer le bon chemin aux autres. Le « marqueur » doit alors attendre à cet endroit les « fermeurs ». Ils sont deux, missionnés par MJ, identifiables à leurs gilets jaunes.

Celui qui marque le tiroir doit donc IMPERATIVEMENT attendre l’arrivée des fermeurs avant de redémarrer, même si ça dure longtemps. Surtout s’il y a eu une crevaison, un souci technique, un arrêt pipi, etc. De cette façon et, si tout le monde respecte bien le fonctionnement en tiroir, on ne perd personne ! Qu’importe si le groupe s’étire, il reste toujours contenu entre ouvreurs et fermeurs. Les « marqueurs », eux, se succèdent à tour de rôle à chaque changement de direction. Chacun participe donc au tiroir, de façon collaborative.
Noss fermeurs sont des hommes de mission : ils savent réagir vite et bien en cas de souci. Alors on les écoute, on les respecte, on les remercie aussi lorsqu’ils vous viennent en aide.

 

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Fonctionnement du « tiroir » : l’approche (illustration Bertrand Thiébault)

 

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Fonctionnement du « tiroir » : le rôle du marqueur (illustration Bertrand Thiébault)

 

 

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Fonctionnement du « tiroir » : le marqueur attend les fermeurs (illustration Bertrand Thiébault)

Hivernale Moto Journal 2016

Les « fermeurs » (à l’arrière, en gilets jaunes) permettent de ne perdre personne en route. (Photo Bertrand Thiébault)

4) On roule comme on veut

Il n’y a pas de chrono sur l’Hivernale MJ, à part pour se mettre à table. Il n’y a rien à prouver, rien à gagner, si ce n’est l’amitié. On y vient essentiellement pour se balader entre amis, pour les rencontres, les belles routes, les paysages. Mais aussi les soirées passées ensemble à échanger les expériences devant une assiette de gastronomie locale, à parler moto, aventure, art de vivre et, de la route du lendemain.
Alors, chacun roule comme il l’entend. On attend toujours les moins véloces ou les petites cylindrées grâce au fonctionnement en tiroir*, et les éventuels énervés trouveront bien quelques belles sections de route pour s’épanouir.

Hivernale Moto Journal 2016

Chacun roule à son rythme, en respectant les autres. (Photo Bertrand Thiébault)

5) On respecte les autres

Quel que soit son rythme, son style de conduite, son expérience, le meilleur moyen de s’intégrer au groupe commence par le respect de chacun. C’est-à-dire le minot nez dans la bulle sur son cyclo, le débutant sur son roadster bridé, la fille courageuse. Ou encore l’ancien qui se moque de savoir que vous prenez plus d’angle que lui, la moto à grosses valises qui prend un peu de place sur la route… La chaussée est bien assez large et longue pour dépasser proprement au moment opportun, sans se mettre – ni mettre les autres – en danger.

De même, on respecte (à peu près) la règlementation routière, notamment les stops, les feux, les intersections. Même si on roule en groupe, chacun reste autonome, individuellement responsable. Donc, on ne bloque pas la circulation sur les ronds points. On s’insère sagement dans l’éventuel trafic, l’un après l’autre. Le tout encadré par le système du « tiroir » pour ne perdre personne, y compris en ville.

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De jour comme de nuit, on essaye de ne perdre personne en route… (Photo Bertrand Thiébault)

6) Chacun se prend en charge

Moto Journal n’est pas un tour operator. Si le but de cette Hivernale MJ est de retrouver nos lecteurs pour un bout de route – une ou plusieurs étapes, voire l’intégralité de la boucle –, nous ne nous occupons pas des réservations hôtelières. Si nous avons quelques bonnes adresses, nous les communiquons avec plaisir, mais libre à chacun d’aller où bon lui semble. Donc à l’hôtel, dans un gîte, un camping, ou chez des amis. Bien sûr, nous essayons de faire le maximum pour que l’on se retrouve ensemble, mais ne nous prenez pas pour une centrale de réservation ni une agence de voyage ! On a déjà bien du mal à se gérer nous mêmes…

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Seuls les points de rendez-vous sont fixés. Pour le reste, chacun se débrouille ! (Photo Bertrand Thiébault)

7) On est toujours à la bourre !

Ce n’est pas la règle numéro 1 – elle est déjà prise –, mais sachez qu’on est toujours à la bourre. Alors, pas d’inquiétude si, en donnant rendez-vous à 9 h 30 devant la concession Moto-Bidouille, vous ne nous voyez pas débarquer à l’heure pétante… Idem, quand on estime que l’étape sera courte et qu’on arrivera pas trop tard, prévoyez de bons phares… L’essentiel est d’arriver à temps pour l’apéro !

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Les arrivées de nuit sont fréquentes… On est toujours à la bourre ! (Photo Bertrand Thiébault)

[lire_la_suite]Retrouver ici la suite de nos bons conseils pour une Hivernale MJ réussie ![/lire_la_suite]

Bertrand Thiébault

 

[lire_la_suite]Téléchargez les points de rendez-vous GPS (format .GPX)[/lire_la_suite]

 



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1 commentaires sur cet article
  1. J’attends que ça……un morceau de vie, entre passionnés.j’ai passé l’année dernière des moments INOUBLIABLES, même avec une chute !!!. Mes fistons seront de la partie…… Comme l’année dernière……. Merci pour cette douce et fraîche folie !!!!

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