Alors que mardi matin plus de 2 200 stations-service étaient en manque voire en rupture totale de carburant, les choses risquent de ne pas s’améliorer avec la grève du personnel des terminaux pétroliers du Havre dès mardi après-midi.
Mardi matin, une intervention policière de deux heures a permis de débloquer le site pétrolier de Fos-sur-mer dans le Sud-Est de la France. Cependant, les choses ne vont pas s’améliorer pour autant. Ce matin, le ministère des Transports annonçait que 20% des stations-essence du territoire étaient en manque partiel ou total de carburant. Mais aux alentours de 13h ce midi, le site internet du Parisien revoyait ce chiffre à la hausse en parlant de 3 444 stations en pénurie partielle ou totale sur les 11 269 en France.
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Pénurie de carburant : les choses risquent de s’aggraver pour toute la France (Photo DR)
Alors qu’elle touchait surtout la Bretagne et l’Ouest de la France, la rupture de carburant s’étend à toute la France. Aujourd’hui, l’Ile-de-France, la région lyonnaise, Toulouse ainsi qu’une grande partie du Sud-Est de la France ont vu de nombreuses stations fermer ou des queues de véhicules se créer pour se réapprovisionner en essence.
De plus, depuis mardi matin, la totalité des raffineries sont bel et bien fermées. La dernière en date est celle du site d’Exxon Mobil de Gravenchon, en Seine-Maritime. Suite à l’intervention des forces policières à Fos-sur-Mer, les salariés d’Exxon ont décidé de se mettre, eux aussi, en grève.
Cindy Belpalme
