Vidéo essai Yamaha XV950R : Je roule en Custom et je vous em…. !!

Le monde de la moto est rarement tendre avec les proprios de customs. Faut dire que le délire « biker, tatouage, pantalon en cuir » est quand même bizarre.

Trêve d’a priori, on a décidé d’enfourcher la Yamaha XV950 R avec une seule question en tête : peut on voyager au guidon d’un custom ?

YouTube video

Retranscritpion de la vidéo

YAMAHA XV950 R
9 599 €
Puissance : 52,1 chevaux
Poids : 251 kg tous pleins faits

On a aimé

  • La facilité de prise en main
  • Le comportement routier
  • Le moteur agréable
  • La boite de vitesse plutôt rapide

On n’a pas aimé

  • Le côté « copie de Harley »
  • Le prix
  • Finir chez le chiropracteur

“Dans le monde de la moto, on a tendance à souvent se moquer des mecs qui roulent en custom. Et j’avoue qu’à Moto Journal, on n’est pas les derniers à le faire. Le problème, c’est qu’on est journaliste. Alors on se doit de tout essayer. Et là, on va essayer de rouler en custom »

« Et même mieux, on va essayer de voyager en cutom »
« Bordel, y’a rien pour accrocher un tendeur là-dessus. Apparemment, quand tu veux voyager en custom, t’es obligé de voyager léger ».
« Bon, un caleçon de rechange, une brosse à dent. Je peux tenir au moins 4 jours avec ça. Facile ! »

Quitte à mettre les deux pieds dans le cliché du biker, autant y aller à fond.

Et pour ça, nous avons opté pour la Yamaha XV 950. Un petit custom sympa, de conception simple et facile à modifier.

Car dès sa sortie, la marque japonaise a souhaité que son custom puisse servir de base aux modifications les plus folles.

A l’image de cette superbe prépa signée Chappell Customs.

Ou encore cette dernière façon Dirt Track, préparée dans le célèbre atelier de Roland Sands.

Chez Yamaha, vous pouvez aussi piocher dans le catalogue d’options et transformer votre XV en Chopper.

Ou carrément opter pour la version Racer.

Nous, on s’est gentiment orienté vers le modèle R doté de suspensions plus confortables.

Faut dire qu’on a prévu d’accompagner Stéphane Coutelle durant l’une de ses longues balades MJ GP.

Ce sont des trips à moto qui mélangent belles routes et course en mode VIP. Et ce coup-çi, on se rend au Grand Prix d’Aragon.

En route à travers les Pyrénées

Le point de ralliement se trouve ici, chez HP Motos à Carcassonne. où nous faisons la connaissance de Vincent, Marc et Hervé.

– C’est la monture idéale pour faire ce road trip.
–  J’en avais une de Harley Davidson. Jusque y’a pas longtemps.
– Non, mais c’est une Yamaha.
– Ha ouais !
– Ha, bah ça veut dire qu’ils ont bien imité Harley »

Un petit café, un croissant et c’est déjà l’heure de partir ! Car un long périple nous attend à travers les Pyrénées.
Face à une Kawasaki Z1000 SX, une KTM Adventure ou une Triumph Trophy, on se dit que le chemin risque d’être trèèès long au guidon de notre Yam.
Et aussi que Stéphane, Marc et Hervé sont vraiment des petits joueurs.

Heureusement, Vincent s’est montré plus solidaire en se pointant au guidon d’une ER-6n à la protection limitée.

Dès les premiers enchaînements, on sent instantanément que la XV est une moto aboutie.

C’est-à-dire qu’elle est équilibrée, qu’elle freine plutôt pas mal, que la boite est bien étagée et que le moteur distille sa dose de vibrations tout en profitant d’une bonne souplesse à bas régime.

Quant au confort, la position est certes typée custom sans pour autant être trop radicale. On a les pieds légèrement en avant, le cul bien calé dans une selle creusée et les mains tombent naturellement sur des commandes souples.

Bon en revanche, dès qu’on prend un peu de rythme les reposes pieds viennent rapidement gratter le bitume.

Après une grosse journée de route, on arrive à notre première étape.
Cervera, la ville de Marc Marquez.

– Bonjour et bienvenue
– Bonjour
– La route s’est bien passée ?
– Oui, il a fait super beau.
– C’est important avec les motos »

Le monsieur qui nous accueille c’est Carlos, l’oncle des frangins Marquez.

Visite du musée de Marc Marquez

Petit tour dans le fan club, distribution de cadeaux, interview à la télé espagnole et direction le musée de la ville pour une visite bien motarde.

Et là quoi de mieux que de profiter des infos de notre Toto Baujard, envoyé spécial en Grand Prix pour Moto Journal et GP Plus.

« Ça c’est des disques de 340 mm, c’est ce qu’on appelle les high mass. Ils sont utilisés sur certains circuit comme Motegi, où avec des low mass, qui sont plus légers et plus petits, les disques surchaufferaient. Et même à Motegi, ces disques prennent 800 degrés. Le maxi c’est 900 degrés et au-delà de ça, tu as un phénomène d’oxydation du carbone qui fait qu’ils deviennent plus poreux et ils perdent en efficacité (…) Et ces disques, ils passent 6 mois au four pour être prêts ».

« Venez voir les gars (…) ils ont des boites seamless et c’est première, deuxième, troisième, quatrième, cinquième, sixième. Les 6 vitesses sont en bas, tu remontes jusqu’en première, et pour passer le point mort t’es obligé d’appuyer sur ce levier. Ce qui fait qu’ils ne tombent jamais sur un faux point mort en rétrogradant entre la deuxième et la première, ce qui peut être une cause de chute ».

Bon, le musée ça va deux secondes. Mais voir le monde du Moto GP en vrai, c’est quand même mieux non ?

Hop, un petit coup de route direction Alcaniz, qui se situe à 170 kilomètres de Cervera.

L’occasion de traverser les magnifiques paysages espagnols. Et aussi de se pencher plus en détail sur la XV 950 R, sur laquelle nous avons déjà parcouru plus de 700 kilomètres.

Ceux qui connaissent la gamme Harley Davidson retrouveront sans mal la 883 Iron sous les lignes de la Yamaha.

Mais à la différence de sa rivale américaine, la XV mêle à la fois le look classique du Sportster à des éléments modernes. Tels ce tableau de bord rétro éclairé qui se commande au guidon, le phare à LED ou encore le freinage ABS.

Côté moteur, on retrouve un bicylindre en V de 942 cm3 à refroidissement par air. La distribution se fait via un simple arbre à came en tête et le bloc développe 52 chevaux pour un couple de 8 mkg disponible dès 3 000 tours.

Bref, une moto pensée pour rouler à la cool. Mais qui peut très bien vous emmener jusqu’au circuit Motorland.

En balade VIP au Grand Prix d’Aragon

« Voilà, la première partie de la balade est finie. Ce qui prouve qu’avec un Custom on peut bien rouler. Sauf que là, on est arrivé à Aragon. Et là-bas, derrière ce péage, c’est interdit de filmer. Ou alors faut payer, mais nous on n’a pas d’argent. Mais ne vous inquiétez pas, on a des idées ».

1 : Alors là on est content car on vient de mettre les pieds dans le paddock
2 : On est tombé direct sur Valentino Rossi. Et comme Marc est sympa, il lui a fait coucou
3 : Puis on est allé dire bonjour à Loris Baz qui nous a montré son box
4 : Et Fabio Quartararo qui était bien content de nous voir
5 : Ensuite on a halluciné sur la taille de l’hospitality Ducati
6 : Et aussi sur celle du Mobil Home de Rossi. J’ai frappé à la porte mais il était pas là !
7 : Du coup, comme c’était midi on est allé manger chez Severino
8 : Severino, c’est la cantine du paddock. Et c’est super bon
9 : J’ai mangé une salade pour faire comme les pilotes qui sont de vrais sportifs
10 : Mais bon j’avoue, je me suis un peu trop lâché sur la mousse au chocolat
11 : Du coup, j’ai dû m’éclipser un petit moment
12 : Puis passer à la clinique mobil pour qu’ils me filent un truc pour la digestion
13 : Pendant ce temps, les autres m’ont pas attendu et ils ont vu pleins de pilotes comme Alain Bronec et Jules Danilo
13_1 : Notre champion du monde Johann Zarco
14 : Nicky Hayden qui faisait une pige pour le team VDS
15 : Danilo Petrucci
16 : Alex Marquez
17 : et biensûr son grand frère Marc
18 : Y’a même Nicolas Goubert, le boss de la compèt chez Michelin qui leur expliqué plein de trucs sur les pneus
19 : Comme j’allais mieux, j’ai rejoints mes copains chez Tech 3 pendant la visite des stands
20 Sauf que nous on avait des pass VIP et qu’on était de l’autre côté de la barrière. Juste à côté des motos !
21 : On pouvait prendre des photos et tout !
22 : C’était trop bien ! Et on a passé un super aprèm !

J’ai dû abandonner là notre petit groupe et les laisser profiter tranquillement de leur week-end de course.

Car nous on a une mission : faire un maximum de borne en 3 jours pour savoir s’il est possible de voyager en custom.

Sur le chemin du retour, on commence à toucher du doigt le plaisir de rouler en XV950.
Dépourvu d’arbre d’équilibrage et monté sans silent bloc, le twin balance des vibrations agréables à défaut d’être généreuses.

On a tiré un trait sur les performances pour se caler sur un mode pépère.
Autour de 110-120 km/h, on est bien.

Bon, je dis pas que je pourrais me trainer comme ça pendant des semaines, mais une fois de temps en temps, ça le fait.

Et puis c’est économique. On descend vite sous les 5 litres au 100, la vidange se fait tous les 10 000 bornes et avant d’arriver à user un pneu, il va vous falloir un peu de temps.

Quant à votre usure physique, là c’est une autre histoire !

« Et voilà, voyager en custom, c’est possible ! Bon j’avoue, quand tu vois de beaux virages qui se dessinent devant toi avec du beau bitume, ben t’es un peu frustrer par la garde au sol. Mais sinon, plutôt sympa. J’ai trouvé cette moto attachante. D’ailleurs y’a un signe qui ne trompe pas, c’est que tu es content de la prendre le matin ».
« Donc ceux qui disent que c’est impossible de voyager en custom se trompent. Ils disent que ça fait mal au dos, que ça fait mal aux jambes, que ça fait mal aux fesses… Hé, j’ai fait 1275 kilomètres quand même !  Et Mathias, on rentre à la maison ? »
« Je te l’avais dit que ça le ferait pas ! Et qui c’est qui doit te porter maintenant, c’est moi ! »



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5 commentaires sur cet article
  1. geforcepny

    c’est pas avec ce genre de commentaire que ça va s’ameliorer !

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  2. allez p’tit gars bascule sur la v7 ou la nouvelle tromph c’est bien plus sympa pour les virolos.
    ou la mt 07

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  3. Pan heureux

    Pourquoi tant de vulgarité chacun roule avec ce qu’il aime même une daube qui se traine ,alors FUCK toi même
    je ne te salut pas

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  4. Omg. Qu’est ce que c’est que cet article ?
    Encore des mecs qui veulent pisser plus loin que leurs voisins.

    Booooring.

    J’ai connu des gens faire le tour du monde en vanvan – Suzuki.
    Alors on se détend de l’ego, du petard et on S’abstient de juger les gens qui prennent du plaisir avec une becane à l’état d’esprit different.
    Thanks.

    Anne

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  5. Tu n’as encore jamais essayé une YAMAHA XV 1300 Midnight star ! J’ai un pare-brise, un dosseret pilote, 2 valises, un sissy-bar et après 250 km de ballade à 2, avec virolos, je suis en pleine forme et il me reste encore 7 litres d’essence dans le réservoir ! Qui peut en dire autant avec une hyper sportive ? (genre de bécane que je ne renie pas ; à chacun son choix, à chacun de vivre sa passion comme il l’entend.
    Appel de phare à tous (toutes) !

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