Le lièvre et la tortue… en S1000RR et Himalayan 400 !! (vidéo)

« Le lièvre et la tortue… en S1000RR et Himalayan 400 ! » : c’est la réinterprétation moderne et motarde de la célèbre fable de la Fontaine, par votre magazine moto préféré ! La plus monstrueuse des sportives contemporaines s’apprête à affronter le plus mignon des trails actuels. Mais lequel est-il réellement le plus apte aux grands périples… ?

Rien ne sert de rupter ; il faut savoir gazer à point. Le lièvre et la tortue en sont un témoignage….

Je vous présente le lièvre. Notre ami mène fièrement la vitesse à son firmament. Mais d’après La Fontaine, être rapide ne suffit pas. Au détail près qu’en 1668… la S1000RR n’existait pas !

Ah, voici notre tortue. Souriante, un peu dodue “hé oh, personne n’est gros ! 57:32”. ne vous fiez pas à son air… détendu. Elle mise tout sur son expérience, peu importe qu’elle ait 24 petits pon(és) contre 200 décérébrés.

Mais avant l’aventure, il faut charger les montures. — Une tortue balade son toît sur le dos, hiver comme été, tandis que la nôtre trimballe sa maison sur son porte-paquet. Mais quand l’Himalayan cause tendeur, la BMW ne sait parler que vibreurs. Alors, dommage pour le lièvre, qui va devoir se passer de quelques commodités.

Ah, voilà nos amis partis. La Royald Enfield préfère aller par monts et par vaux, grâce à ses 3.5 petits litres de conso. Elle est vendue à un petit prix mini, logique, il s’agit d’une fausse anglaise à l’accent de Gandhi. Car oui, elle vient d’Inde et n’a de Saxon que l’intonation de sa dénomination. Mais avec elle, on est bien installé : articulations dépliées et tête protégée ! Alors la tortue peut prendre son temps, sûre d’arriver confortablement.

Pendant ce temps, le lièvre opte pour l’autoroute. Bien que sa position une fois sur la moto lui fait émettre quelques doutes… Heureusement sa S1000RR est accueillante, elle dispose même d’un régulateur de vitesse et de poignées chauffantes ! Tout ça faisant d’elle la sportive la plus polyvalente. Sauf qu’à rouler à vitesse régulée, on finit toujours par somnoler…

Le moteur de sa BMW est incroyable… sa plage de régime insondable… C’est une balle, vite à l’étroit sur départementale — La poignée de gaz sert de gâchette de tir, une ligne droite en ligne de mire, et dans une détonation d’arme à feu, le moteur explose et vous arrache les cheveux. Il a tellement d’allonge qu’on ne passe jamais la deux ! Avec une vitesse de pointe à plus de 300 km/h, le lièvre va p’t’être pouvoir arriver à l’heure.

Si la montre de la tortue est bien réglée, ce n’est pas sur sa v-max qu’elle va pouvoir compter.. 125 km/h ! Il va lui falloir cravacher ce moteur. Face à une BMW aux chiffres démultipliés, la Royald Enfield dispense tout à l’unité. — Voyez plutôt — un cylindre, un disque de frein, une paire de soupapes, on y préfèrerait presque une Punto !

Mais ses suspensions à grands débattement, lui offrent tout ce qu’il faut pour aller gambader dans les champs. Par contre, sur route, sa moto ne freine pas et ça n’accélère pas non plus. Et ses suspensions sont aussi souples qu’une feuille de laitue. Tout le contraire de la S1000RR, beaucoup plus pointue.

Le châssis de cette BMW est le plus apprécié au Tourist Trophy, grâce notamment à sa géométrie. Entre vivacité et stabilité, il offre le parfait compromis, parole de Julien Toniutti ! Oh, regardez ! Je crois qu’on a motivé notre leporidae !

C’est bien de rouler fort, mais c’est préférable de le faire en confort. Car bien avant la mécanique, lorsqu’on voyage la première limite, c’est généralement notre physique. “Une sportive n’a rien à faire sur la route !” lança la tortue soucieuse de sa croupe. Le lièvre s’en souviendra, et ça ne fait aucun doute.

Pour semer son adversaire machiavélique, le lièvre dispose d’une électronique digne d’un chasseur supersonique. Même si à l’attaque sa consommation aussi, relève de l’aéronautique. Mais lui s’en fiche tant qu’il sort courbes comme un avion, en dessinant des traces sur le bitume et jamais dans le caleçon !

La morale de l’histoire ? Jean n’appartenait pas au siècle des Lumières, mais il était sacrément éclairé, puisque à l’arrivée, c’est la tortue qui a gagné. Maintenant à vous de choisir, entre retard fandar (fun) ou arrivée ennuyée…



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4 commentaires sur cet article
  1. WHITEGOLD

    Mouias…
    Sauf que desormais la tortue en question c’est de la daube, et le lièvre du béton.
    PS: une vraie bonne tortue: Honda CRF 250 L

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  2. Un vrai bon troll RoseGold

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  3. bon la royal a le coté  » sympa » du petit mono pas cher et passe partout , mais faut sélectionner les routes sur les quelles on roule parce que c’est tout sauf un avion,
    c’ est mème un gros poumon…. ( ha la mode du avant … ma bonne dame…)
    passe encore que les 500 royal de conception ….disons historique , soient peu performantes , mais une moto récente qui plafonne à 120/125 donc disont 110 compteur en 400 cc , il n’ y a plus de marge de sécurité sur la route pour doubler , se dégager d’ un flot de véhicules , de réserve d’ accélération …..
    j’ ai testé ben j’ y reviendrais pas….
    ps: j’ ai pourtant roulé en 500 sanglas , 250mz , 500 ft ascot , et ben c’était plus fun que ce mono la…..

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  4. Lucidité

    Whitegold : as tu déjà au moins foutu ton cul dessus avant de dire que c’est de la daube? La lièvre du béton? c’est certain, mais aucun intérêt sur route, d’ailleurs les sportives n’ont plus la cote à part pour les amateurs de circuits mais pour le reste… 200cv pour se balader entre 80 et 150km/h, quel intérêt? Une pointe de temps à autre, ça fait cher les quelques minutes de défouloir, je préfére me prendre un stage sur circuit avec location de la meule ou de la voiture pour 500€ tous les ans, j’économiserai encore

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