MotoGP : le transfert entre Termas et Austin fut chaud !

Termas de Rio Hondo, c’est un très beau circuit, mais c’est aussi bled paumé au milieu de nulle part. Aussi, quand l’un des Jumbo Jets de la Dorna n’a pas pu décoller du fait du brouillard, un paquet de teams se sont retrouvés dans la panade.

Les caisses du team Marc VDS sont arrivées en retard au Texas, tout comme l'équipe technique, qui était sur les genoux. Crédit Gold&Goose.

Les caisses du team Marc VDS sont arrivées en retard au Texas, tout comme l’équipe technique, qui était sur les genoux. Crédit Gold&Goose.

Chez LCR par exemple, le matériel n’est arrivé que mercredi soir sur le paddock d’Austin, alors que normalement, la mise en place des stands débute le mardi d’avant la course. Pour les membres des teams, ça a été encore plus rock&roll, avec des trips en bus organisés jusqu’à Cordoba ou Buenos Aires (1100 km plus au sud, soit 24 H de promenade), avant de mettre le cap vers l’Amérique du nord en zinc. Les mécanos du team Marc VDS détiennent la palme avec 68 H de voyage, et des mines de déterrés en arrivant sur le circuit. « Techniquement aussi, on prend du retard » explique le boss du service course Öhlins Matts Larsson, armé de son trans-palettes pour prêter main forte aux mécanos manquants jeudi matin. « Normalement, on a une réunion technique jeudi après-midi avec les techniciens des teams pour établir le programme du week-end, mais comme il manque du monde, on a dû l’annuler. » Et Nicolas Goyon (chef ingénieur Pol Espargaro chez Tech 3) de conclure : « l’an prochain, le mieux, ce serait d’aller d’abord à Austin, puis ensuite en Argentine. Ça nous laissera plus de marge pour rentrer en Europe en cas de problème ». C’est sûr…



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