MotoGP à Aragon : Marquez gagne à nouveau

Marc Marquez a remporté sa deuxième victoire d’affilée à Aragon. Avec ce cinquième succès depuis le début de la saison, l’Espagnol conforte sa première place au championnat. Mais il sait aussi que rien n’est encore joué.

Cinquième victoire de la saison pour Marquez. ©Gold and Goose

Il peut bomber le torse. Après avoir réussi à monter sur la plus haute marche du podium lors du dernier Grand Prix à Misano, Marc Marquez est parvenu à enchaîner en s’imposant à Aragon. Ce nouveau succès, le cinquième depuis le début de la saison, lui permet également de reprendre des points à Andrea Dovizioso, son dauphin au championnat.

Le pilote Ducati n’a en effet pas réussi à faire mieux que la septième place au terme de cette quatorzième course de la saison. Avant le début de la tournée outre-mer, Marquez a donc pris l’avantage en haut du classement général.

L’Espagnol sait cependant que cette avance de seize points est loin d’être suffisante pour qu’il puisse se reposer sur ses deux oreilles. Il en a d’ailleurs déjà vécu l’expérience cette année quand il a perdu le leadership au général suite à la casse de son moteur lors du Grand Prix d’Angleterre.

Rossi termine dans le top cinq à Aragon

S’il a pris la tête de la course à huit tours du but après avoir doublé Jorge Lorenzo, Marquez a cependant dû surveiller la remontée de son coéquipier en fin de course. À son avantage dans les derniers mètres, Dani Pedrosa a pris la deuxième place. À moins d’une seconde de son coéquipier.

Après s’être fait dépassé par les deux pilotes Honda Repsol, Jorge Lorenzo termine à la troisième place. Son deuxième podium depuis le début de la saison. En pole, Maverick Viñales a quant à lui pris la quatrième place. Le pilote Yamaha est parvenu à prendre l’avantage sur son coéquipier dans les derniers tours.

Longtemps deuxième du Grand Prix, Valentino Rossi doit finalement se contenter de la cinquième place. Pas de quoi cependant lui enlever ce large sourire de son visage. Surtout avec sa blessure au tibia et au péroné de la jambe droite. Du côté des tricolores, Johann Zarco termine à la neuvième place. Loris Baz prend quant à lui la vingt-et-unième place. Prochain rendez-vous au Japon, sur le circuit de Motegi.

Valentin Roussel

 



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9 commentaires sur cet article
  1. Les 4 premiers sont Espagnols , ils sont 7 dans les 10 premiers…
    Ils sont une armée en moto 3 pour assurer le futur.
    Voilà le résultat d’une politique ambitieuse dans ce sport avec
    une filière et des championnats bien organisés pour les jeunes
    dès l’âge de 5 ans qui mène au final au championnat d’Europe de
    moto 3 (ex cve) sans même avoir à quitter son pays…
    En France il est impossible de faire courir un jeune dans une filière
    organisée , ceux qui ont les moyens s’expatrient en Espagne !

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  2. La différence entre l’Espagne et la France vient aussi du fait que le gouvernement français cherche par tous les moyens à tuer la moto.
    De plus il y a quelques années la loi Evin a fait beaucoup de mal aux sports mécaniques et de façon tellement brutale que beaucoup de team ont mis la clef sous la porte.
    Enfin les sponsors espagnols sont tout puissants et ont une volonté de soutenir la moto alors que chez nous nous avons déjà du mal à trouver un partenaire pour sponsoriser une équipe cycliste, alors la moto….
    Heureusement qu’il y a encore des chaines de télé gratuites comme l’Equipe 21 pour diffuser l’EWC ou le motocross sinon ce serait la mort.
    Quand on voit que l’année prochaine, si Baz se fait virer, il y aura un français en Motogp et un en Moto2, comparé aux espagnols ou aux italiens….

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  3. Certes mais les gros sponsors Espagnols sont Repsol et
    Movistar qui ne sont pas plus riches que Total ou SFR…
    Le problème est je crois que le sport moto (et la moto en général) ont une image négative en France.

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  4. bob razovski

    le problème est qu’en france, il y a un moment où il faut investir. et là, il n’y a plus personne…

    Investir signifie « travailler sur le long terme », et surtout « pas de retombées avant un moment ». Bref, loin de la façon dont notre pays tourne aujourd’hui, lui qui ne fonctionne plus que sur l’épidermique et les réactions de la foule.

    Si on veut des pilotes, faut déjà des circuits. Pas besoin d’avoir Austin ou Phillip Island… Des petits circuits pour s’entrainer, genre Go kart où les enfants pourront s’amuser et se prendre au jeu.

    Et arriver à passer outre la vision négative de la moto dans un pays où la prise de risque individuelle n’est pas politiquement correcte, et encore moins le fait d’être bien rémunéré pour ça. Pis le bruit c’est pas bien, la pollution sur circuit cétroporrible… toussa toussa…

    Une école de pilotage moto a même refusé que mon fils vienne prendre des leçons avec sa 50 2T à boite (homologuée route, pas trafiquée…) à cause des normes du circuit qui accueillait l’école… Si en plus Kafka s’en mêle !

    Au passage, salut à Norton66. j’ai suivi ton conseil, je viens faire un tour ici. 😉

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  5. Bob is back , yessss ! ^^

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  6. the13duke

    Mais tout n’est pas fini.
    Sio on lit les commentaires d’après course de Morbidelli, il a eu à choisir entre jouer le championnat et reste sage, ( dans sa bagarre avec Mattia Pasini, très incisif), et jouer la gagne à tout prix, avec les risques inhérents.
    Il a pris l’optioon 2, a gagné, et sera champion, et même Champion.
    Pas Luthi. Lui avait choisi le championnat et sa troisième place sécurité, quand il a vu Morbidelli tomber en, Italie.
    Tout faux, tooout faaaux !
    Il reste et restera des champions, des vrais.

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  7. Tout à fait d’accord, de plus quand on voit que pour un circuit comme la Bresse, une pauvre association d’une poignée de clampins fait tout ce qu’elle peut pour faire fermer le circuit.
    La justice est merveilleuse, on fera fermer un circuit à cause du bruit par contre on construira une LGV et pas question de la ramener.

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  8. Je pense que le plus gros problème de sponsoring en france est qu’il n’y en a dans tous les médias, je dis bien tous les médias, que pour un « sport », le foot.
    A croire que les journalistes sportifs ignorent que d’autres sports existent puisqu’ils associent le mot sport à football.
    Si vous vous mettez à la place d’une entreprise qui veut investir dans le sport, vous cherchez des retombées, quelles soient financières ou médiatiques, et là le choix se restreint puisque la france est en passe de devenir la championne de monde de mono-sport. Il faudrait changer les mentalités et ça j’ai bien peur que ce ne soit pas pour demain. Alors pour l’instant nos motards de talent continueront s’expatrier ou s’ arrêteront fautes de moyens.

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  9. the13duke

    Pour valider PIBOLO, j’ai grandi à quelques centaines de mètres d’un circuit de cross. tranquille peinards, quelques essais officiels de temps en temps, une épreuve phare pour la fête des Mères, et quelques entraînements sauvages, ou passages par le circuit.
    Personne autour, au milieu de nulle part.
    Pis un con de citadin est venu construire au pied du circuit, tout seul au milieu de nulle part, et ce fut le début de la fin, des menaces anonymes, ( pléonasme ???) des plaintes en Mairie, etc etc etc
    Le circuit a survécu, ( un peu ) puis est mort. ( totalement mort )
    Un autre a été ouvert bien plus loin, au milieu des bois et des cultures.
    Même celui-ci, des cons en souliers vernis ont réussi à le faire fermer.
    Don’t worry, be happy, welcome in France

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