MotoGP : 5 infos perchées sur le GP de Brno

Les compte-rendus, les analyses, c’est sympa, mais dans le paddock, il se passe plein d’autres choses rigolotes. MJ vous propose un œil décalé sur ce qui s’est passé pendant les trois jours au Grand Prix de la République tchèque, à Brno. Voici cinq infos intéressantes, ou pas… ?

Dovizioso (n°04) s’est imposé devant Lorenzo (n°99) et Marquez (n°93) à Brno. ©Gold and Goose

  • Luca Marini, le demi-frère de Valentino Rossi, s’est une nouvelle fois mis en évidence à Brno. Après avoir obtenu son premier podium en Allemagne, l’Italien a, cette fois, signé sa première pole position. Le lendemain, en course, il luttera face à Miguel Oliviera pour la victoire jusque dans les derniers hectomètres avant de s’incliner. Graziano Rossi, le papa de Valentino, lui, pense avoir trouvé la source de la compétitivité au sein de la famille. « Cela ne vient pas de moi, mais des gènes de la mère« , se marrait le troisième du championnat du monde 250 1979.
  • Quel est l’une des activités favorites des pilotes pendant la trêve estivale ? On pourrait penser à la farniente, les sorties à la plage. Mais, cette année, entre le Grand Prix d’Allemagne et celui de République tchèque, une autre occupation était au programme, plus romantique. Pol Espargaro et Simone Corsi ont en effet enfilé leur plus beau costume pour passer la bague au doigts de leur compagne.
  • Certains pilotes aiment avoir des repères avant de monter sur leurs machines. C’est le cas pour Joan Mir, champion du monde Moto3 la saison dernière et actuellement sixième au général de la catégorie intermédiaire. Dans une vidéo publiée  par son équipe, le Majorquin en dit plus sur ses habitudes les jours de course. « Déjà, je monte toujours du côté gauche de la moto, que ce soit en essais ou en course. Après, le dimanche, je mets tout le temps un caleçon rouge ainsi que des chaussettes représentant le drapeau américain qui m’ont toujours porté chance« . Pas cette fois-ci, Mir étant impliqué dans un accrochage dès le premier tour de la course.

Au Mugello, les fans ont allumé des fumigènes pendant le tour de chauffe. ©Gold and Goose

À Brno, le MotoGP s’est penché sur la question des fumigènes

  • L’éternel « c’était mieux avant » revient en force ces derniers temps. Dans le paddock des Grands Prix, plusieurs pilotes partagent d’ailleurs cette conviction. Dani Pedrosa, qui mettra un terme à sa carrière à la fin de l’année, a d’ailleurs donné son point de vue dans les colonnes du site internet Insella.it. « Avant, la seule chose à laquelle on pensait, c’était uniquement la course. Avec les deux-temps, les meilleurs pilotes étaient également repérés plus facilement. Il y a aussi de nombreux rendez-vous avec les fans et les réseaux sociaux maintenant. » Valentino Rossi, dans le cirque depuis 1996, est sur la même longueur d’ondes. « C’était plus romantique« , pense le nonuple champion du monde.
  • Les ultras des clubs de football se battent pour leur utilisation. Les fumigènes sont désormais, aussi, au centre des débats en MotoGP. À Brno, plusieurs pilotes, après les qualifications, ont en effet brandi une pancarte indiquant au fans de ne pas « craquer » de fumis pendant les courses mais après, une fois le drapeau à damiers baissé.

Valentin Roussel



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