Joan Mir n’a laissé que des miettes à ses adversaires cette année. Vainqueur pour la neuvième fois de la saison, le pilote Leopard est devenu champion du monde Moto3 à Phillip Island. »C’est un rêve qui est maintenant réalité« , confie-t-il.
Mir a remporté sa neuvième course de la saison à Phillip Island. ©Gold and Goose
Il risque de se souvenir longtemps de cette journée. Après avoir loupé sa première balle de match au Japon, Joan Mir est en effet parvenu à conclure en Australie. Dictant sa loi dès la première course de la saison au Qatar, le pilote Leopard n’aura cessé d’empiler les succès cette année.
Ce fût d’ailleurs encore le cas en Australie. En tête au moment de l’interruption de la course suite à l’apparition de la pluie dans le premier secteur, Mir a signé sa neuvième victoire de la saison. Et cela lui a surtout permis de s’assurer le titre de champion du monde.
Pour avoir la preuve de sa domination, il suffit de plonger dans les statistiques. Depuis la création du championnat du monde Moto3, en 2012, jamais un champion n’avait autant gagné que lui. Avec neuf victoires cette année auquelles il faut également ajouter son succès en Autriche la saison dernière, Joan est d’ailleurs à égalité avec Fenati en étant le pilote ayant remporté le plus de courses dans la catégorie.
Maintenant, direction le Moto2 pour Mir
« C’est un rêve qui devient réalité pour moi. J’ai travaillé vraiment très dur pour en arriver là« , confie le tout nouveau champion du monde. Il ne compte cependant pas s’arrêter en si bon chemin. Et s’il a bien l’intention de remporter les deux dernières courses de la saison, il est sans doute également impatient de commencer sa nouvelle aventure en Moto2 la saison prochaine chez Marc VDS.
La formation Leopard a d’ailleurs de quoi être satisfaite puisque outre la victoire et le titre de Mir, Livio Loi termine à la deuxième place. Jorge Martin monte quant à lui une nouvelle fois sur la troisième marche du podium. Il devance Gabriel Rodrigo alors que Enea Bastianini complète le top cinq.
S’il était à la lutte pour les premières places en début de course, Romano Fenati termine finalement à la sixième place. Son coéquipier, Jules Danilo, a pour sa part eu moins de réussite. En bagarre dans le groupe de tête, le Français a en effet été victime d’un gros high-side dans les premiers kilomètres.
Valentin Roussel
