Le français, vainqueur de la dernière course du Mondial Supersport en Thaïlande, a dominé cette première journée d’essais libres sur le circuit d’Aragon, en Espagne. Il devance le surprenant italien Axel Bassani.
Jules Cluzel n’a pas particulièrement été en réussite ces deux dernières années sur le circuit d’Aragon. Il est en effet reparti à chaque fois avec un résultat blanc dont celui de l’an dernier, cruel, où sa machine rendait l’âme alors qu’il menait la course. Cette année, Jules a bien l’intention de conjurer le mauvais sort. Si le nouveau règlement technique n’a pas forcément favorisé sa MV, l’usine de Varèse travaille. « Nous allons recevoir des nouveautés et cela risque de nous aider« , racontait l’ancien pilote de Grand Prix quelques minutes après sa victoire en Thaïlande.
Le jeune Axel Bassani a impressionné aujourd’hui à Aragon. (Photo WorldSBK)
Si Jules a réalisé le meilleur temps aujourd’hui, en 1’55.324, le français devance un adversaire très peu connu du grand public : l’italien Axel Bassani. Le natif de Feltre, dans la province de Belluno, non loin de Trévise, dispute uniquement les courses européennes du championnat du monde Supersport sur la Kawasaki du team de la fédération italienne cette année. À seulement seize ans, ses débuts dans la catégorie sont donc prometteurs. L’an dernier, il avait disputé les deux dernières courses du championnat 600 Superstock. Sixième à Jerez, il avait réussi à grimper sur la deuxième marche du podium à Magny-Cours.
Derrière ce gamin, on retrouve le coéquipier de Jules Cluzel, Lorenzo Zanetti. Il prouve donc que la MV est en amélioration, tout comme Roberto Rolfo qui termine cette première journée à la quatrième place. En revanche, après, c’est une armée verte qui se profile à l’horizon avec Alessandro Zaccone, le coéquipier de Axel Bassani, et Christian Gammarino.
Kenan Sofuoglu est plus loin au classement puisqu’il se classe septième de cette première journée. (Photo WorldSBK)
Les Kawasaki officielles, elles, sont plus loin. Kenan Sofuoglu, qui se plaignait d’un manque de vitesse de pointe après la course thaïlandaise, se classe à la septième place, juste devant son coéquipier, Randy Krummenacher, le leader du championnat du monde.
Cette première journée marquait également les grands débuts en championnat du monde de Cédric Tangre. Le champion de France Supersport en titre termine à la vingt-troisième place de cette première journée, à pratiquement trois secondes de Jules. En mondial, le pilote du team Yohann Moto Sport a décidé de rouler, comme en France, avec sa Suzuki. « En vitesse de pointe, c’est vrai qu’elle est inférieure par rapport aux autres machines« , reconnait Cédric. « Par contre, en châssis, elle est vraiment efficace. Mon équipe la prépare aux petits oignons« .
