Pedrosa : « Etre à trois secondes n'aurait rimé à rien »

Courageux et déterminé, Dani Pedrosa était bien décidé à effectuer son retour en piste le week-end dernier au GP d’Australie. Mais le petit Espagnol, toujours souffrant de sa clavicule fracturée quinze jours avant lors des essais du GP du Japon, a finalement dû jeter l’éponge. Bien malgré lui, le (toujours) deuxième du classement provisoire laisse filer de précieux points et espère maintenant revenir au GP du Portugal, fin octobre. A deux épreuves de la fin de saison, il n’aura alors plus ?que? 23 points d’avance sur le troisième, Casey Stoner.

« Après mon opération en Espagne, mon objectif était de faire mon retour en Australie, a-t-il expliqué à l’issue des essais australiens qu’il a terminés 15e à 3,3 secondes du poleman, ce même Stoner. Mais, après avoir roulé pendant les trois sessions d’essais, je ne peux vraiment pas être performant car je manque de force dans le bras et contrôler la moto devenait de plus en plus dur ? d’autant plus que les vents violents qui soufflent ici n’arrangent rien. Phillip Island est un tracé très rapide, je dois tenir le guidon très fermement, ce qui me fatigue beaucoup et me fait vraiment mal. Dans ces conditions, être à environ trois secondes des temps de course et obtenir peut-être seulement quelques points n’aurait pas de sens. Quoi qu’il en soit, je pense que ça valait le coup d’essayer parce que, jusque-là, nous ne savions pas comment je me sentirais sur la moto. Je ne veux pas prendre plus de risques et prendre le temps de récupérer pour le GP d’Estoril. J’en ai discuté avec le directeur du team et nous avons la même opinion. » [Photo Gold & Goose ]

Pierre Orluc



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