IMalgré une qualification en première ligne lors du Grand Prix MotoGP du Mugello, en Italie, Maverick Vinales, victime d’un problème technique, a vu ses chances de podium s’envoler dès le premier tour. Interview.
Entre Jorge Lorenzo lors du warm-up, Valentino Rossi en pleine course et Maverick Vinales dès le départ, les soucis techniques n’ont épargné aucun pilote ce week-end lors du GP du Mugello, en Italie. La Suzuki de Maverick Vinales a donc rapidement perdu de nombreuses places, mais le pilote espagnol ne s’est pas laissé faire et a réussi à remonter à la 6e place du Grand Prix.
[lire_la_suite]Les plus belles photos d’actions du Grand Prix MotoGP du Mugello[/lire_la_suite]
Maverick Vinales sur la grille de départ du Grand Prix MotoGP du Mugello (Photo Gold and Goose)
Maverick Vinales, « j’ai dû attaquer pour revenir, ce qui signifiait user les pneus »
« Je suis très déçu de cette course, nous avions vraiment bien travaillé durant tout le week-end et nous n’avons pas pu avoir le résultat que nous méritions. J’avais vraiment la sensation que nous pouvions nous battre pour le podium. J’avais été très à l’aise lors des essais et du warm-up, j’étais confiant pour la course. Malheureusement, les problèmes sont arrivés pour le départ de la course : je suis bien parti mais la moto a eu un souci à l’accélération quand je suis arrivé en quatrième et j’ai perdu beaucoup de positions.
Grand Prix MotoGP du Mugello : Vinales attaque pour revenir dans la course (Photo Gold and Goose)
Le problème a ensuite disparu et tout a fonctionné correctement sur le reste de la course mais j’avais beaucoup de pilotes devant moi. J’ai dû attaquer pour revenir, ce qui signifiait user les pneus, qui étaient au final trop usés pour me rapprocher des autres. C’est dommage parce que les feuilles de temps indiquent que mon rythme était aussi bon que celui des leaders, ce qui signifie qu’avec un bon départ j’aurais pu me battre pour le podium. C’est dommage mais nous devons revoir les données avec les ingénieurs afin de comprendre ce qui s’est passé afin de résoudre le problème. »
Cindy Belpalme
