« Et sans même passer par la case Qualif ! » plaisante le team-manager de Lorenzo, le Néerlandais Wilco Zeelenberg. Comment peut-on réaliser la pole sans faire de séance qualif ? Facile, il suffit d’inonder le circuit afin qu’il ne soit plus praticable. Ce qui s’est passé cette après-midi, tout comme à Motegi l’an passé. Du coup, la grille de départ a été définie en prenant le meilleur des chronos effectués lors des deux séances libres.
Et devinez qui en sort vainqueur ? Le matador espagnol Lorenzo, tellement animé par le désir de vaincre qu’il ira s’en coller une bonne en fin de seconde séance libre, juste après avoir signé le meilleur temps.7e pole de la saison, donc, et surtout 42e de sa carrière, ce qui lui permet d’égaler le record ibère de la spécialité, jusqu’ici détenu par Jorge Martinez Aspar, aujourd’hui team-manager du plus gros team du plateau (5 motos dans les trois catégories !).
« Je suis très fier de ce record » (sans blague !), et je suis content que mon airbag ait bien fonctionné lors de ma chute, ce qui m’a évité de me blesser » a déclaré Lorenzo, qui avait bien fait de se déguiser en astronaute vu le vol qu’il s’est tapé… « J’espère surtout que le warm-up offrira les mêmes conditions que la course, car là on n’a pas eu trop le temps de régler. » Un sentiment partagé par le reste des pilotes MotoGP, qui redoute une course sous forme de loterie si tel n’est pas le cas.
A demain devant votre télé pour juger du résultat et écouter votre spécialiste GP Moto Journal Bruno Gillet, accompagné du sémillant Laurent Corric (faites gaffe, on fera l’appel avant le direct).
Thomas Baujard
Il y avait un peu d’eau sur la piste ce matin aux essais libres. Lorenzo l’astronaute n’en eut cure, et se satellisa en haut de la feuille des temps (poil aux dents). Crédit photo Gold and Goose
