Johann Zarco a repris la piste pendant deux jours à Valence. Toujours aussi calme, le champion du monde en titre sait que plusieurs de ses rivaux veulent lui ravir le titre cette année. Mais, en attendant que la saison commence, Johann travaille.
« Je suis content que Johann soit revenu aussi concentré ». Non, Johann Zarco n’a pas changé, au plus grand bonheur de son patron, le finlandais Aki Ajo. Toujours à la recherche du moindre détail qui pourrait faire la différence, le français a fait le point cet hiver. « J’ai pu réfléchir et voir ce qui a fonctionné en 2015 », explique le protégé de Laurent Fellon. « Il faut que j’agisse de la même manière cette année. Le but est de continuer à gagner des courses et se battre pour le titre. Cependant, il ne faut pas se mettre trop de pression et être concentré sur le moment présent sans oublier de se faire plaisir ».
Johann Zarco lors du test de Valence (Photo : Ajo Motorsport)
Johann se sait particulièrement attendu cette année. Mais, pour lui, qui seront ses principaux rivaux au championnat en 2016 ? « Alex Rins est vice-champion et il peut être le favori pour se bagarrer pour le titre », répond Zarco mais le Cannois préfère ratisser large. « En Moto2, tout le monde cherche à remporter des courses car si on gagne dans ce championnat, les portes s’ouvrent pour le MotoGP. C’est pour ça que le niveau est très relevé avec des pilotes comme (Marcel) Schrotter ou Sam Lowes, qui récupère une Kalex cette année, mais aussi (Tom) Luthi, qui a beaucoup d’expérience. Il faut se méfier de beaucoup de pilotes. C’est pour ça que, la tâche la plus simple, c’est de se concentrer sur soi-même ».
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À Valence, Zarco a pu découvrir ou plutôt redécouvrir le châssis Kalex 2016. « J’avais déjà pu l’essayer en fin de saison dernière », rappelle-t-il. « Les différences sont minimes. J’ai la banane ». Des nouvelles suspensions étaient également à essayer. « Nous avons d’abord commencé avec les 2015 pour retrouver du ressenti », raconte Johann. « L’équipe m’a laissé le temps de me réhabituer à la moto mais le rythme est revenu rapidement. Nous avons donc continué à travailler et avec les 2016, nous avons vu que tout se passait très bien. Mon ressenti était même peut-être un peu mieux ». Encourageant pour la suite…
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