Interview avec Jules Danilo : « Nous faisons un bon début de saison »

Jules Danilo a égalé son meilleur résultat en Grand Prix à Jerez en terminant à la neuvième place. Quelques minutes après l’arrivée, Thomas Baujard, notre envoyé spécial, est allé à la rencontre de Jules dans son box. Interview.

Jules Danilo aborde avec sérénité le Grand Prix de France. (Photo Gold and Goose)

Jules Danilo aborde avec sérénité le Grand Prix de France. (Photo Gold and Goose)

Moto Journal : Tu es content, encore une belle course ?
Jules Danilo : « Oui, c’était une très belle course. J’ai réussi à bien la construire. C’était, à mon avis, mieux qu’à Austin car je termine plus proche de la tête alors que ça a roulé vite devant. C’était plus dur de faire des chronos pendant la course, je ne sais pas pourquoi. L’asphalte était plus chaud, il y avait du vent. Nous n’étions pas spécialement très, très vite mais c’était une bonne course. Je me suis battu dans le deuxième groupe, c’est la première fois que cela m’arrive. Il y avait beaucoup de pilotes. J’ai peut-être été un peu gentil dans le dernier tour« .

MJ : À Austin, t’étais aussi dans le groupe de chasse aussi ?
JD : « Oui, mais c’était assez éparpillé. À Jerez, c’était clair, j’étais vraiment dans le deuxième groupe. Je suis très content. Nous faisons un bon début de saison. Il faut continuer comme ça. Je montre que je suis régulier et ce point, c’est très important. Cela prouve que je ne fais pas un coup d’éclat pour ensuite retourner à la cave« .

Jules Danilo : "Nous sommes réguliers, ce n'est donc pas des coups d'éclats". (Photo Gold and Goose)

Jules Danilo : « Nous sommes réguliers, ce n’est donc pas des coups d’éclats ». (Photo Gold and Goose)

MJ : Selon toi, qu’est-ce qui te manque pour franchir une étape supplémentaire ?
JD : « Je dois peut-être m’améliorer en qualification. À Jerez, j’ai fait un bon vendredi et j’attendais mieux de la qualification. Peut-être que si je pars un peu plus devant… Mais, là, sincèrement, le groupe de tête était un ton au-dessus. Ce qu’il manqué pour terminer un peu plus devant, c’est de l’agressivité. À Austin, j’avais fait l’avant-dernier tour derrière le groupe et j’étais passé dans le dernier tour mais là-bas, il y a plus d’opportunités de dépassement. À Jerez, il y a beaucoup d’enfilades et je pense que j’ai un peu sous-estimé ça. Cela m’a donc rendu la tâche un petit peu plus difficile« .

Propos recueillis par Thomas BAUJARD à Jerez de la Frontera.



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