Grand Prix de France : retour sur l’âge d’or du deux-temps

À l’occasion du Grand Prix de France, en mai 2016, l’association Spirit of Speed a réuni des machines historiques du Continental Circus. Si elles se sont fait belles pendant leur période d’exposition, elles n’ont pas hésité à rugir de nouveau lors des démonstrations.

Le Grand Prix de France n’a pas hésité à remonter le temps le week-end du 8 mai 2016. Alors que les derniers prototypes des constructeurs avalaient les courbes du tracé Bugatti, les anciennes machines deux-temps ayant marqué l’histoire du Continental Circus étaient exposées.

L'âge du d'or du deux-temps a été une véritable réussite. © PSP L.Swiderek www.photoPSP.com

L’âge du d’or du deux-temps a été une véritable réussite. © PSP L.Swiderek www.photoPSP.com

Pendant les quatre jours, vingt-cinq motos ont pu être examinées sous toutes les coutures. Elles étaient notamment déshabillées de leur carénage. Un vrai plaisir pour le passionné de technique. Parmi ces machines, on retrouvait notamment une 500 Kawasaki H1R de 1970 mais aussi l’Aprilia RSA d’usine de Mike Di Meglio qu’il utilisait en 2009 chez Aspar, pour la dernière année des 250cc.

« Sur les trois marches du podium de l’expo, trônaient les trois 250cc Yamaha de trois champions du monde français : celle de Jean-Louis Tournadre, champion du monde en 1982, celle de Christian Sarron, champion du monde en 1984 et enfin celle de Olivier Jacque, champion du monde en 2000 » se remémore l’organisation du Grand Prix de France.

La Suzuki de Kenny Roberts en 2000. PSP / Mateusz Jagielski www.photoPSP.com

La Suzuki de Kenny Roberts en 2000. PSP / Mateusz Jagielski www.photoPSP.com

D’autres machines étaient également présentes au Mans. On peut notamment citer la Suzuki XRB0 500cc de Kenny Roberts Junior, avec laquelle il deviendra champion du monde en 2000, la Yamaha YZR 500cc de Wayne Rainey en 1992 ou encore la Yamaha YZR OW82 de Carlos Lavado en 1986.

« Près de 100 000 spectateurs ont pu découvrir gratuitement les entrailles de ces machines exceptionnelles, se réjouit l’organisation. Dans l’espace « Atelier », démunies de leur carénage, réservoirs déposés et selles relevées, ces mécaniques de Légende ont attiré en masse la curiosité des plus anciens, mais aussi l’intérêt des plus jeunes. »

Le son des deux-temps a de nouveau résonné. PSP / Mateusz Jagielski www.photoPSP.com

Le son des deux-temps a de nouveau résonné. PSP / Mateusz Jagielski www.photoPSP.com

Ces machines ne se sont cependant pas contentées de faire les belles, elles ont aussi pris la piste. Il y a en effet eu une démonstration lors du show mécanique, le samedi soir, de quoi vibrer à nouveau pour des moteurs deux-temps et de sentir l’odeur de l’huile de ricin.

« Le bon entretien des machines, qui ont entre 20 et 30 ans, ont permis à quatorze machines sur les quinze placées sur la grille de départ, de régaler le public présent en masse dans les tribunes » se félicite l’organisation.



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