L’élite de l’enduro mondiale s’appelle désormais EnduroGP. À l’aube de cette nouvelle saison, plusieurs pilotes peuvent prétendre à remporter cette nouvelle catégorie. Parmi les favoris, nous retrouvons des français, notamment Christophe Nambotin.
L’enduro mondial change de visage cette année. Mais avec l’EnduroGP, qui regroupe les catégories E1, E2 et E3 dans un classement scratch, est-ce que cela va vraiment changer la donne ? Rien n’est moins sûr. « L’ordre de départ de chaque journée sera d’ailleurs établi en fonction du classement EnduroGP et le classement par cylindrée (E1, E2, E3) sera ensuite extrait de ce scratch « , précise par ailleurs le communiqué de l’organisation.
Christophe Nambotin sera-t-il à 100 % dès la première course ? (Photo KTM Racing)
Lors des dernières saisons, c’était surtout les pilotes de la catégorie E2, celle des moyennes cylindrées, qui s’en sortait le mieux au scratch. Nous pouvons donc nous attendre à une hiérarchie similaire cette saison. Christophe Nambotin sera d’ailleurs au départ en E2 avec sa KTM 350 EXC du team officiel, managé par Fabio Farioli. Pour Christophe, cependant, une question se pose : est-il complètement remis de son opération aux ligaments croisés ? Il faudra attendre le résultat des premières courses pour le savoir.
Au côté du triple champion du monde, KTM a décidé d’aligner l’américain Taylor Robert qui découvrira les Grands Prix cette année. La menace pourrait cependant venir du team officiel Husqvarna avec le français Mathias Bellino, champion du monde E3 en titre.
Toujours parmi les favoris à cette première couronne en EnduroGP, Loïc Larrieu et Cristobal Guerrero pourraient tirer leur épingle du jeu avec la toute nouvelle Yamaha 450 WR-F du team Outisider de Marc Bourgeois.
Alex Salvini est désormais pilote Beta. (Photo : Cristiano Morello)
Ancien de la maison orange KTM, l’Australien Matthew Phillips a rejoint les rangs de Sherco cette année. Sur la 450 du constructeur français, avec les conseils du célèbre manager Fabrizio Azzalin, Phillips, champion du monde E3 en 2014, compte bien figurer parmi les hommes de tête.
En plein cœur du marché des transferts cette année, Alex Salvini a décidé de rejoindre Beta après avoir roulé chez Honda. L’Italien figure donc lui aussi sur la liste des prétendants au premier titre EnduroGP.
Si le futur vainqueur du championnat EnduroGP se trouve certainement en E2, il ne faut pas non plus oublier les catégories E1 et E3. Johnny Aubert, sur sa Beta, qui a connu des dernières saisons difficiles en raison de blessures, pourraient se rappeler aux bons souvenirs de tout le monde. Eero Remes, champion du monde en titre en E1 et Ivan Cervantes pourraient aussi se mêler à la lutte.
