La garde robe de Valentino Rossi passée au crible

Valentino Rossi et Dainese attaquent leur 22e saison ensemble ! Valentino est sponsorisé par le fabriquant italien depuis ses débuts en 125, en 1996, à l’âge de 17 ans. Thomas Baujard vous dévoile tous les secrets de ce partenariat.

La seule personne responsable de ses cuirs depuis le début c’est Silvano Celi.En deux décennies, ces deux-là ont mis au point les combinaisons les plus repeintes au mousseux du MotoGP. Nous avons passé une journée en compagnie de ce proche de Valentino, afin qu’il nous détaille tous les secrets de ses cuirs.

La caverne d’Ali Baba !

L’entrée du service recherche et développement n’est guère impressionnante. Un discret bâtiment blanc niché entre les collines, dans lesquels designers et couturières s’affairent à créer le prochain millésime de combinaisons racing. Pourtant, au fond à droite, derrière une lourde porte, se trouvent les archives. Plus de 1 000 cuirs témoignent de 40 ans de crashs et de victoires. Tout un pan de l’histoire des GP.

Immédiatement, nous sommes saisis par l’odeur de ces cuirs, aussi suggestive pour le tarmo que les effluves d’un échappement 2T. ça sent la course ! Cette véritable caverne d’Ali Baba n’est que rarement montrée aux visiteurs. Nous sommes d’abord un peu déboussolés devant la profusion de combinaisons. Le spectacle est vertigineux : de Barry Sheene à Valentino, tous les grands champions sont là. Silvano Celi, fier comme Artaban, m’accueille à bras ouverts, puis me guide vers les cuirs des années 90. J’en reconnais un de Troy Bayliss. Un autre de Pierfrancesco Chili. Il y en a également un de Carl Fogarty, un autre de Gobert ou encore un qui a appartenu Russel. Ils sont tous là, parfaitement préservés.

Les archives des cuirs Dainese, et de Valentino Rossi

Derrière eux, je distingue un cuir d’Eddie Lawson datant de l’époque bénie des 500 de GP. Il y a aussi ceux de Loris Capirossi et Max Biaggi lorsqu’ils étaient pilotes en 250. Donnez-lui un nom, une saison, et Silvano vous retrouve illico le cuir qui correspond. La plupart des cuirs portent des traces d’usure, certains ayant enduré de grosses gamelles, comme celui du crash de Rossi au Mugello. A l’intérieur, la marque du tibia de Valentino, qui avait souffert d’une fracture ouverte, suite à son highside à l’entrée des S de Biondetti, en 2010.

L’endroit stratégique de cette penderie géante apparaît : on trouve les 20 combardes de Rossi, une par saison. Elles racontent l’histoire de celui qui est sans doute le plus grand pilote de tous les temps, et témoignent des progrès technologiques réalisés par Dainese en vingt ans de compétition. « Alors, me dit Silvano, qu’est-ce que tu veux savoir ? »

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(Photo MCN et Gold and Goose)



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