Yamaha 500 Classic Machines : un air de future XT…

La légendaire Yamaha XT 500 a fêté ses 40 ans en 2016. Alors, à l’atelier Classic Machines, spécialiste de la prépa d’anciennes près de Paris, on a voulu rendre un hommage moderne à ce modèle mythique. Façon scrambler !

500 Scrambler Classic Machines

500 Scrambler Classic Machines (Photo Classic Machines)

Pour les nombreux fans de Yamaha XT, la tentation de transformer le monocylindre 500 en Scrambler est grande. Forte de ce constat, l’équipe de Classic Machines, à Boulogne-Billancourt, qui est à l’origine d’un gros meeting de belles machines, s’est lancé dans la transformation d’une XT 500. « Notre unique prétention est de nous faire plaisir et de rendre un hommage à cette 500 XT que nous aimons tant », dit Nicolas Sonina, patron de Classic Machines – et ancien de Moto Journal.

Une transformation plus qu’une simple restauration 

Classic Machines a trouvé une Yamaha XT 500 de 1979 d’occasion, dans un état « d’usure avancé », et s’est lancé dans une transformation plus que dans une simple rénovation. Laissons Nicolas Sonina, nous en paler :

Commençons par le nom. Scrambler, c’est la mode… Mais c’est avant tout l’histoire, puisque, dans les années 60, on prend des motos de route, on met des pneus à crampons, on rehausse le pot d’échappement, on met un grand guidon, éventuellement des suspensions à plus grands débattements, et on obtient un… scrambler. Le qualificatif “trail” ne sortira que dans les années 70, avec les motos japonaises. Donc une XT 500 sortie en 1966 se serait appelée Scrambler !

Yamaha XT 500 Classic Machine

Le logo inspiré de celui de BSA (Birmingham Small Arms Company), la marque anglaise. (Photo Classic Machines)

Continuons par le logo sur son réservoir. Nous l’avons redessiné en reprenant la police de caractère utilisée pour le logo BSA, bien sûr. Le réservoir n’a pas de peinture sur ses flancs. Parce qu’à l’époque, certains constructeurs le faisaient ainsi. Parce que lorsqu’on roule en tout-terrain, on serre les genoux sur le réservoir et la peinture s’en va. Là, il n’y en a pas d’origine, donc elle ne partira pas. Son bouchon de réservoir a été taillé dans un bloc d’aluminium par Doud XIII, notre artiste du tour et de la fraiseuse.

Yamaha XT 500 Classic Machine

La selle est conçue avec la sellerie Renard à Gennevilliers, près de Paris. (Photo Classic Machines)

Un moteur refait à neuf

La selle est une base de XT 500 raccourcie. La mousse de selle neuve est plus dense que d’origine, raccourcie et rabotée pour être plus plate. L’habillage est en simili cuir, quadrillé sur le dessus, avec un passepoil blanc sur son contour, qui lui donne son look rétro. L’habillage a été réalisé par la sellerie Renard à Gennevilliers.

Yamaha XT 500 Classic Machine

Le moteur de la Yamaha XT 500 Classic Machines a été travaillé par AB Déco Métal. (Photo Classic Machines)

Le moteur a été entièrement démonté, refait à neuf, quasiment tout est disponible chez les concessionnaires Yamaha pour une réfection complète. Réalésage du cylindre, rodage des soupapes, changement de tous les roulements et joints, visserie tout inox, tout a été fait dans les “règles de l’art”. Quant à l’aspect extérieur, nous l’avons confié à AB Déco Métal. Traitement de surface aux petits oignons pour les carters et le haut moteur, époxy du cadre et des roues, peinture de nombreuses pièces et du réservoir, nous leur avons confié toutes les pièces pour ces tâches délicates.

Yamaha XT 500 Classic Machine

Le pot d’échappement de la Yamaha XT 500 Classic Machines est réalisé en tube d’inox. (Photo Classic Machines)

Passons maintenant à la pièce maîtresse, qui amène l’ultime touche “sixties”, le pot d’échappement… Réalisé en tube d’inox, il passe au plus près du moteur et du cadre, contient un silencieux interne et sort vers l’arrière de la moto tel un canon de fusil ! C’est l’œuvre de Dominique, de Replica Bikes, notre spécialiste des miracles…

Un hommage moderne à ce modèle mythique

En tout, ce sont près de 200 heures de travail, réalisées en deux mois dans l’atelier de cet endroit génial qu’est La Forge, à Boulogne. Cyril, le patron, a aussi fait partie de l’aventure, avec un bon coup de main sur quelques belles pièces faites maison…

Quentin Druez

 



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6 commentaires sur cet article
  1. multibike

    ben elle est belle, mais franchement, à mon goût, une 500XT restaurée l’aurait fait autant… sinon mieux :/ désolé.

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  2. the13duke

    Désolé du com pour ceux qui ont bossé dessus, mais c’est juste laid.
    C’est un massacre de la XT, pas un hommage.
    Quelques pièces taillées masse ne font pas un bel objet.
    « MA » XT était belle, là c’est juste une XT défigurée.
    Sonina, tu déconnes …

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  3. Jean-Pierre

    Les Japonais devraient s’en inspirer.
    Il y a assez de Roadster comme ça pour les 2 générations à venir ! Ca fait 20 ans qu’on en soupe… Ce serait bien de se recycler, et pourquoi pas une réédition de l’XT 500, léger, simple, robuste et fiable ! Au prix de son lancement en 76 ! Soit 10.193 francs !!!

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  4. j ‘aimerais entendre son bruit

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  5. the13duke

    Oui, Jean Pierre, c’est marrant comme idée.
    Ré éditer la XT d’origine, avec ses qualités et défauts, et et et … son prix !
    Alors demandons aussi la Méhari, jamais remplacée, la Panda 4×4 de base, la deux pattes, côté voitures, et côté motos, la XT, et ?
    Rajoutons une 2T à cette liste, à compléter …
    Joke ?
    Pas sûr …

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  6. Motard voyageur

    Le pot , qu est ce que c est que ce truc ? Vite une video avec mesure des decibels . D accord ca va vous rendre sourd, embeter les voisins et vous bruler l arriere cuisse no pain no gain…

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