Sécurité routière : un nouveau comité national mis en place

Un nouveau Comité national de sécurité routière a été mis en place le 23 janvier. Désormais présidé par le député de l’Orne, il compte plus de membres qu’auparavant. 

Un peu plus de quinze ans après la mise en place du premier du nom, un nouveau Comité national de sécurité routière (CNSR) a été instauré. Il a tenu sa première séance plénière le lundi 23 janvier 2017 à Paris. C’est le quatrième mandat du CNSR depuis octobre 2001. Il court jusqu’en 2020.

Sur le fond, son rôle ne change pas des précédents. Le CNSR est là avant tout pour « formuler [au gouvernement] des recommandations concrètes, identifier des orientations qui feront diminuer l’accidentalité » sur les routes. Il est désormais présidé Yves Goasdoué, député Divers gauche de l’Orne et maire de Flers, qui remplace donc le député Armand Jung.

Comité nationale de sécurité routière mai 2015

Séance plénière du CNSR en mai 2015. (Photo P. Orluc)

67 membres chargés de la sécurité routière

L’une des principales nouveautés concerne sa composition. Initialement ouvert à 45 membres, il en a ensuite accueilli 48, puis 52. Cette fois, un cap est franchi puisqu’il est désormais composé de 67 membres titulaires. Ceci pour, explique le gouvernement avec son langage typique, « afin d’assurer une représentation optimale des différents porteurs d’intérêts. »

Font donc partie de ces “porteurs d’intérêts” tout ce que les instances officielles comptent de représentants potentiels. En font également partie des représentants d’associations d’usagers, telles la FFMC, la FFM, 40 Millions d’automobilistes ou encore l’ineffable Ligue contre la violence routière. Retrouvez toute la liste ici.

Le décret installant le CNSR précise que « la place des personnalités qualifiées, notamment étrangères, est renforcée, tout comme celle des professionnels du secteur des entreprises et de la santé. »

La commission “2-roues, 2-roues motorisés” disparaît

Le Comité national de sécurité routière 2017-2020 comporte quatre commissions : Usagers vulnérables ; Éducation et risque routier professionnel ; Véhicules, technologies innovantes, infrastructures ; Conduite et état de santé.

Finie donc la commission “Deux-roues, deux-roues motorisés” présidée par Patrick Jacquot, le patron de l’assurance Mutuelle des motards, dans le cadre du précédent CNSR. Est-ce à dire qu’il n’y aurait plus rien à dire sur eux… ?

Pierre Orluc



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1 commentaires sur cet article
  1. Meuh non ! On ne « s’occupe » plus des engins mais on continue de « s’occuper » de leurs conducteurs… qui deviennent « vulnérables » et qu’il devient donc urgent de protéger d’un airbag obligatoire !!

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