Pollution : fini la circulation alternée, place à la circulation différenciée

Ce lundi 23 janvier, la préfecture de police a mis en place le dispositif de circulation différenciée. Les véhicules les plus polluants seront donc interdits dans Paris et 96 villes de sa petite couronne, mais aussi à Lyon et Villeurbanne. 

Avant, il y avait la circulation alternée qui vous donnait le droit, ou non, de rouler les jours de pollution en fonction de votre plaque d’immatriculation. Paire, ou impaire ? Mais, ça, c’était avant. Avant l’arrivée de la vignette et donc de la circulation différenciée. Maintenant, plus besoin de regarder le dernier chiffre de sa place d’immatriculation pour savoir si on peut rouler ou non. À présent, c’est sur sa vignette Crit’air qu’il faudra regarder. Ou bien sur sa carte grise, pour ceux qui ne sont pas encore équipés de vignette.

Pour rappel, la vignette Crit’air est un système qui classe les véhicules en 6 catégories : 1, 2, 3, 4, 5 et véhicules électriques. Lors des pics de pollution, comme ce lundi 23 janvier, la préfecture interdit l’accès à Paris et 96 villes de sa petite couronne aux véhicules les plus polluants. Ces jours là, la vignette est donc obligatoire. Et ce, pour tout le monde. De plus, la circulation différenciée est aussi en place à Lyon et Villeurbanne, également à cause de la pollution.

[lire_la_suite]Toutes les informations sur les vignettes Crit’Air[/lire_la_suite]

Pic de pollution : la circulation différenciée mise en place lundi 23 janvier.

Pic de pollution : la circulation différenciée mise en place lundi 23 janvier. (Photo Pierre Orluc)

Circulation différenciée : qui peut rouler le 23 janvier 2017 ?

En ce début de semaine, les véhicules les plus polluants ont donc été bannis. C’est-à-dire ceux qui sont trop vieux pour avoir une vignette et ceux qui en ont une de catégorie 5. Soit, les véhicules immatriculés entre 1997 et le 31 décembre 2000. Si vous décidez de prendre la route malgré le fait que votre vignette ne soit pas autorisée, vous risquez une amende de 22 euros ainsi que l’immobilisation de votre véhicule.

Cependant, si vous êtes autorisés à rouler, mais que vous n’avez pas de vignette, les forces de l’ordre devraient être clémentes aujourd’hui. Mais attention, ce n’est pas parce que vous pouvez rouler pendant un pic de pollution que vous ne risquez pas d’amende. En effet, la prochaine fois, si vous roulez sans vignette, vous prendrez une amende, et ce, même si votre carte grise prouve votre bonne foi !

Les transports gratuits aussi c’est fini !

Bien évidemment, comme lors de tout pic de pollution, la préfecture demande aux usagers de laisser leur voiture pour prendre les transports en commun. Pour les y pousser, les transports étaient gratuits. Cependant, ça aussi c’était avant ! À présent, des forfaits jours, moins chers que d’habitude, sont proposés. Pour une journée en zones 1 et 2, vous paierez 3.80 € au lieu de 7.30 €. si vous avez besoin de toutes les zones, ce sera encore 3.80 euros au lieu de 17.30 euros. Dans Paris, la mairie vous offre une heure d’Autolib’ pour les abonnés à la journée. Si vous préférez le vélo pour vous réchauffer, l’abonnement à la journée Vélib’ vous est offert.

 

Cindy Belpalme



Ailleurs sur le web
1 commentaires sur cet article
  1. Perso je pensais que tant que le décret ministériel n’était pas sorti on ne pouvait pas être verbalisé si on n’a pas la vignette à 4€18 ?

    Répondre
Écrire un commentaire