Motomorgana – Voyage en Islande : boum !

MotoMorgana, c’est l’histoire de Tom et de Caroline, deux passionnés de moto qui ont décidé de faire de leur rêve une réalité : découvrir de nombreux pays à moto. Ils ont raconté leurs périples à Moto Journal. Voyage numéro 1 : l’Islande.

C’était sans doute  le lieu le plus isolé d’Islande. Il avait plu pendant 4 jours et nous n’avions presque pas eu l’occasion de sortir notre appareil photo. Le soleil perçait enfin entre les nuages et le moment idéal pour des photos d’action semblait enfin arrivé. Je cherchais un chouette virage  sur une piste déserte. Caroline installa la caméra et l’appareil photo et le héros (moi) était prêt pour un beau drift. Je la voyais déjà devant moi, sur la couverture d’un magazine moto:  cette superbe photo comme on en fait qu’ une de temps en temps.

Le héros entra bien dans le virage, pour mettre l’arrière de la moto en  travers de la piste et faire un drift avec la moto lourdement chargée. J’entends Caroline crier “C’est dans  la boîte!” et il faut le dire: la photo était top. Mais…  Ne pourrais-je pas incliner plus l’engin, faire un drift plus spectaculaire? Caroline a essayé de m’en dissuader, mais le gamin voulait tout de  même le faire à sa façon. La deuxième tentative en fut  une dont on se souviendrait. Et croyez-moi : elle est gravée dans ma mémoire.

Motomorgana - Voyage en Islande : boum !

Motomorgana – Voyage en Islande : boum ! (Photo MotoMorgana)

Un drift qui termine à l’hôpital pour un membre de MotoMorgana

Pour la deuxième fois, j’accélérai pour mettre l’arrière de travers. Mais cette fois-ci, je fus encore plus violent. Je perdis le contrôle de ma moto et dans un flash de panique mes réflexes ont pris le meilleur de moi. J’ai lâché l’accélérateur trop brusquement et la moto m’a catapulté comme dans un rodéo vers the lle clear blue sky (le beau ciel bleu). J’atterris avec fracas sur ma poitrine, suivi de la moto, qui après trois saltos est tombée à 20 cm de mes pieds. Je me suis levé en suffoquant et j’ai essayé d’ouvrir mon harnais. Pourquoi ne pouvais-je pas ouvrir cette merde de harnais? C’est alors que j’ai vu pendre ma main gauche. This was no good!

Onze heures plus tard, j’étais sur la table d’opération et quand je me suis réveillé, j’étais l’heureux propriétaire d’un peu de métal, d’un plâtre et surtout d’un coup porté à mon image de marque. Et en plus, j’avais ce pénible événement sur vidéo…



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