Le jeune Valentin Grimoux a fait parler de lui lors des Coupes Promosport qui se sont déroulées à Pau-Arnos, en remportant l’une des manches de la catégorie 400 après être parti dernier sur la grille de départ. Nous n’avons pas résisté à l’envie de lui poser quelques questions.
Valentin, peux-tu nous raconter ta course du week-end dernier, où tu es parti dernier pour finalement arriver premier ?
Oui c’est ça, je suis parti dernier à la course de Pau-Arnos, parce que j’ai cassé ma chaîne lors des qualifications, donc je n’ai pas pu effectuer de tour qualif pour me placer sur la grille. En première manche, je termine 4ème sur la piste mouillée. En deuxième course, je pars de nouveau dernier et je remonte sur une piste sèche et je gagne la course un peu à la Brad Binder (parti dernier et arrivé vainqueur du Grand Prix Moto3 d’Espagne), comme tout le monde m’appelait à la fin de la course.
As-tu rencontré des difficultés cette année dans le championnat ?
Oui, en fait j’ai perdu des points en championnat en début de saison, je suis tombé à la deuxième course sur le circuit Carole, j’étais deuxième de la course et j’ai perdu l’avant donc j’ai fait un résultat blanc à cette épreuve. Avant d’arriver à Pau, j’étais 5ème et maintenant je repars 3ème, à trois points du deuxième.
Quelles sont tes ambitions ?
L’objectif pour moi, c’est d’aller en championnat du monde Superbike dès l’année prochaine si je trouve le budget, car une nouvelle catégorie 400 va arriver au sein du championnat du mond.
A quel âge as-tu commencé la moto ?
J’ai commencé à 13 ans en 125 et maintenant j’en ai 19, donc ça fait plus de 6 ans que je fais des courses mais j’ai commencé tout petit en faisant du motocross vers l’âge de 5 ans.
Quels sont tes liens avec Jules Cluzel ?
Je m’occupe de sa communication Facebook, et il est mon parrain. On s’aide réciproquement, il vient par exemple de me donner des équipements pour que je roule.
Aimerais-tu avoir une carrière similaire à la sienne ?
Bah oui, c’est le rêve de tout pilote, je pense, d’avoir une carrière comme Jules. Si j’y arrive, je serai content, mais j’avance étape par étape et on verra bien ce qui se passe après.
