Edito : Surconfiance, kezako ?

A lire dans Moto Journal du 15 septembre 2011

Lors de notre folklorique et trop rapide tour de table à l’Assemblée nationale, un terme est revenu dans la bouche de plusieurs intervenants qui m’a sidéré. L’accidentologie motarde serait en partie due à une certaine « surconfiance », pointée comme le facteur en cause de nombreuses pertes de contrôle dites « véhicule seul », donc sans intervention de tiers. Surconfiance, donc, ou manque de maîtrise ? Ce n’est pas la même chose car dans le premier cas, un perfectionnement à la conduite pour les motards serait nocif, alors qu’il améliorerait la situation dans le second.

Si certains instituts (l’IFSTTAR par exemple dont nous avons écorné le nom la semaine dernière…) permettent de comptabiliser les pertes de contrôle, leurs conclusions aboutissant à ladite surconfiance nous semblent hâtives car aucune étude sérieuse ne permet de déterminer si un motard accidenté savait trop bien conduire ou pas assez. « Nous avons deux personnes qui se sont rendues sur des accidents pendant une semaine », proteste Pierre Van Eslande, chercheur ès surconfiance, qui par ailleurs préconise une formation pour les deux roues à moteur. Au programme, pas de cours de freinage, ni de lecture de la route, mais apprendre à ne pas être trop confiant (tiens, tiens…), à garder une marge de régulation, à être méfiant (hum).

Bref, pour éviter les accidents où le motard se plante en roulant au-dessus de ses pompes, les spécialistes préconisent qu’il apprenne à se méfier de ses carences plutôt que de s’améliorer. Même Patrick Jacquot, auteur de sept propositions constructives à l’occasion de cette réunion, a repris cette notion de surconfiance en arguant que les motards et scootéristes « sont très attachés à leur statut prioritaire dans la circulation ». Et moi qui pensais que tous ou presque, comme moi, se sentaient davantage fragiles que prioritaires à chaque carrefour, j’en étais pour mes frais.

Après tout, peut-être est-ce moi qui ai surconfiance dans le perfectionnement à la conduite ?



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19 commentaires sur cet article
  1. Ils nous aiment et nous respectent ! hein ? et en plus ils connaissent le dossier sur le bout des doigts du gratte papier qui vient de leur souffler la dernière idée à la con…

    POLITIQUES-VEREUX ! c’est un pléonasme aussi non ? et j’ai même pas eu besoin d’aller sur le terrain pendant 1 semaine pour en arriver à cette conclusion.

    ils nous méprisent et puis voilà.

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  2. Je crois que dans certains cas, cette « sur confiance » peut se vérifier et j’en ai fais moi meme les frais, et j’en garde le stigmate sur un genoux. Il faut surement replacer les choses dans leur contexte.

    Primo, l’accidentologie semble toucher de maniere plus severe les jeunes motards que les plus anciens, du moins c’est ce que semble croire certaines assurances en majorant les contrats de leur jeunes assurés.

    Secundo, beaucoup de jeunes motards petent bien plus haut que leur échappement et se prenent pour des apprentis Rossi sur les routes du coin. J’habite a 5 min d’un des plus gros spot des Bouches du Rhone a savoir le circuit du Castellet et croyez moi, des gerbes de fleurs, c’est pas ce qui manque, tellement que certains automobilistes pensent que mon patelin est une ville fleurie.

    Tertio, et pour des raisons économiques, les motards sont trés mal équipés. Il fait au moment ou je vous parle prés de 32°C et je roule en cuir, jean et chaussures racing et j’en croise pas mal en short, t shirt ou chemise (gendarmerie et police compris T_T’) et chaussures legeres. Beaucoup de jeunes permis n’ont donc soit pas l’envie ou plus simplement les moyens de s’équiper alors des stages de perfectionnement à la conduite…vous rigolez. Il faut revenir aux fondamentaux. La ou les risques naissent, c’est a la sortie des motos écoles, 20h ne sont tout simplement pas suffisantes, la formation est majoritairement accés sur le parcours lent et rapide et je n’ai fais que 6 heures de conduite sur route! et c’etait il y ‘a deux ans.

    Je crois que pour les plus anciens cette « sur confiance » releve plus du mythe qu’autre chose mais pour moi, jeune motard de 24 ans, c’est une réalité que je peux vérifier chaque jours avec mes camarades de balades.

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  3. La surconfiance ? Hum, c’est pourtant vrai qu’il y a beaucoup de motard après un accident qui disent :<> Bon après dire que pour bien conduire il faut sans arrêt se méfier et être sur le qui-vive c’est aussi donner du grain a moudre à ceux qui pensent que la moto c’est de toute façon dangereux .( <>)Si on pousse le raisonnement encore plus loin on peut aussi se dire que le conducteur automobile lambda si bien protégé de tout dans sa voiture finira par s’endormir au volant tellement il se sent en sécurité .

    Appel de phare à tous .

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  4. On dirait que ce monsieur, Pierre Van Eslande, croît en l’homme..
    Il part du principe qu’on est tous « mauvais », possédé par le « démon de la deux-roues » et ne croit pas en notre potentiel pour s’améliorer…
    Elle est belle la vie

    V

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  5. Le Concombre Masqué

    Bon ben voilà! cette fois c’est la science qui va nous mettre au banc des accusés…Il suffit que deux types aillent voir des accidents pendant une semaine pour qu’on nous ponde une histoire de surconfiance…Par pitié arrêtez de vous foutre de nous! Y’en a marre de tous ces gens qui ne cessent de chercher quelque chose pour accuser les usagers de la route de tous les maux! Dites-moi: et le surpourrissement des routes ou encore le surendormissement des usagers de la route vous en faites quoi? Parce que cet été sur l’autoroute on n’a cessé de nous marteler que l’endormissement au volant était devenu la cause N°1 des accidents sur autoroute! Et ce depuis quand? Hein? Et oui depuis que des gens très intelligents ont diminué d’innombrables tronçons d’autoroute à 110km/h…A force de dégoût je commence à moins en moins respecter toutes ces lois stupides…

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  6. Non, au contraire! Moi je pense que c’est plutot l’hesitation et le manque de confiance de certains pilotes qui font qu’il commettent des accidents

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  7. Hey les anciens! vous pensez vraiment avec votre experience et pas au niveau des motards débutants. Combien de fois on en voit, un de vous un papa comme on dit a Marseille qui ouvre comme un goret sur les routes qu’il connait par coeur avec deux noob qui tente de suivre. J’en vois tout les jours…Ah ouais le premier roule bien, mais les deux autres, faut vraiment s’accrocher aux branches, ou priez assez fort pour pas qu’il se vautre. Je sais pas ou vous habitez, en agglomération ou pas, mais comme dit plus bas, des exemples de motards qui se taulent parcequ’ils avaient l’impréssion de savoir conduire, je peux vous en donner, et moi le premier. Tenez pas plus tard qu’un mois, un fazer est aller manger du calcaire dans un virage a la con, qui en temps normal ne présente absolument aucun risque. S’il avait su piloter comme dit dans l’article ou s’il n’avait pas exagerer sa connaissance de ses limites ou de sa propre maitrise, il ne dormirai pas dans une boite. Refusez d’admettre que beaucoup roule vite parcequ’ils pensent avoir la maitrise est tout aussi inepte que des politiques légiférant sur un domaine dont ils pensent connaitre les spécificités. Aprés ce n’est que mon point de vue mais un point de vue d’un « jeune » a qui ont fait payer une assurance 3 fois plus cher que vous les vieux 🙂 parceque justement, cette surconfiance est apparement deja calculée dans les tarifs sans que la grande majorités d’entre vous s’en soyez déjà préoccupés.

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  8. Je suis plutôt d’accord avec le propos sur la « surconfiance » !! La preuve : placez vous sur un pont au dessus du périph’ (ou tout autre embouteillage conséquent avec remontage de files) : 95% roulent bcp mais bcp trop vite. Négligence totale du risque. Et après on va gueuler sur le mec qui a déboité – sans se rendre compte que ce mec, ça fait 20 min qu’il veut changer de file, qu’il regarde partout, devant, derrière, l’espace qu’il a, ses rétros…- mais qu’en 2 roues, t’es arrivé comme un bourrin, à plus de 60 (et oui 60!c’est vite dans ces conditions!), entre les files alors que la route tourne légèrement, et que tu n’as donc aucune visibilité à plus de 10 mètres, comme ce pauvre automobiliste qui a regardé dans son rétro… mais tu n’y étais pas (ou un millième de seconde, mais à ce moment il regardait l’angle mort pour démarrer…)! Et si pour peu la route est grasse ce n’est même plus un petit choc qui t’attends mais une superbe et très douloureuse vautre… ( avant de lui asséner, si tu es encore en vie : « Putain mais l’inconscient il déboite sans regarder ou quoi ??? caisseux de merde va !!! »…)
    Alors oui, je pense qu’il y a une certaine inconscience. Après je pense que pour la combattre, il faut former et informer au lieu de stigmatiser et réprimer. Sur ce point je rejoins le rang.

    Mais sérieusement, essayez ma méthode : roulez comme un bourrin, cramez du pneu, mettez de l’angle de porc, faites vous plaisir et prenez 320 compteur si ça vous chantes…. mais pas entre les files bordel ! Déjà parce que t’as tout le public automobiliste qui te regarde en pensant que t’es qu’un con d’inconscient (bonne pub’), ensuite parce qu’il a surement un peu raison sur le moment, et enfin parce qu’en roulant à 40 tu te fais peut être chier mais tu perds pas bcp de temps et tu gagnes bcp bcp de points de vie. ( et en plus tu oeuvres pour une meilleure image! nickel !)
    Ce n’est que mon avis….

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  9. BJBtheBEAR

    Juste un commentaire parce que je suis sorti de mes gonds en lisant certaines citations dans l’article:

    Un de mes meilleurs potes s’est fait couper la route par une cretine qui, après s’être arrétée a un stop a redémarré juste devant lui qui arrivait dans un virage en dévert.

    Bilan, manoeuvre d’évitement de mon pote (bah oui, il avait pas de « surconfiance », et il a bien fait de se méfier) et direction le trottoir. L’autre grognasse a paniqué et s’est barrée. Elle a été retrouvée, mais dans le cas conrtaire, personne n’aurait touché mon pote… donc, pour ces gens la, il s’est planté tout seul. (pas de tiers responsable identifié…) surconfiance?

    pas confiance plutot, et certainement pas dans leurs statistiques….

    Après, les gars qui se plantent parce qu il roulent au dessus de leurs bottes, ou parce qu’ils ont tellement l’habitude de cotoyer le risque qu’ils ne le voient plus ( type periph…), c’est une problématique plus proche du problème de l’appreciation du danger que de la surconfiance!

    V a tous

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  10. D’accord avec MX Boy sur l’hésitation, je me suis moi même pas mal posé la question de la formation et je n’ai que récemment tranché. Je suis motard depuis quelques années seulement mais avant ça j’ai pas mal d’accidents de voiture responsables derrière moi, j’avais suivi des cours de pilotage que j’appliquais sur route de montagne. Je me suis plusieurs fois fait surprendre par le manque d’adhérence (gravier, eau) sur des routes que je connaissais par coeur et sur lesquelles je gardait trop peu de marge.
    Donc fraichement débarqué dans le monde de la moto j’ai d’abord décidé de pas prendre de cours ni m’intéresser aux techniques de pilotage, conduire doucement simplement. Pour ne pas être tenté de rouler fort et ne pas reproduire la même erreur qu’en voiture (au passage je roule tout doux en bagnole depuis que je fais de la moto, plus aucun plaisir, c’est juste pour faire les courses et me déplacer avec ma conjointe qui ne peut pas faire de moto pour des raisons médicales). Et ça m’allait, je prenais du plaisir, en gardant de la marge, croyais-je. Et un jour j’ai voulu éviter en courbe et j’ai perdu l’avant. Ma machine avait en effet une marge énorme, pas moi. J’en ai parlé à un mono à carole (j’y allais pour la motothèque FFMC), il a regardé mes pneus et m’a dit « toi tu contrebraques » et oui c’est le cas je ne fais que ça, je ne sais faire que ça. Il m’a expliqué comment on penche avec les pieds et les genoux et le corps pour exploiter au mieux l’adhérence du pneu arrière et pas que du pneu avant et être stable en courbe et m’a conseillé de prendre des cours. On peut rouler doux ou attaquer, c’est un choix mais la formation permet de s’approcher de la limite ce qui permet d’éviter l’accident. Sans technique on peut rouler doux, ça ne suffira pas toujours.

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  11. La Rapiette masquée

    Un petit chiffon rouge de plus agité devant la masse populaire des bien-pensants, ceux qui savent, ceux qui ne se trompent pas, car ils ont raison. Mais la raison…
    Ya t-il de bonnes raisons de développer une moto ? De bonnes raisons de l’enfourcher tous les jours pour aller au boulot, qu’il pleuve ou qu’il neige ? De bonnes raisons pour poser des slicks dessus et claquer un chrono sur un circuit ? Peut être ont ils de meilleurs raisons au Tourist Trophy ?

    De ceux qui se sortent tous seuls, combien vont vous donner une seule et unique raison de s’être sortis ? L’étude de l’accidentologie peut elle se mesurer en une succession de causes claires et définies alors que le principal facteur qui va déterminer si tu crèves ou pas, si tu bougeras tout ou juste les bras, le nombre d’os qui éclatera au contact du décor, reste le pilote quoi qu’il arrive, et jusqu’au bout. C’est à dire la somme d’au moins 20 ans de vie, aux caractéristiques si variées que la condition physique, psychologique, la qualité de ses réflexes, l’expérience de pilotage moto, l’expérience de pilotage auto, la conscience des phénomènes physiques qui régissent son adhérence, la nature et l’importance de son engagement au guidon, la nature et la puissance de ses envies, de ses désirs, seules causes du fait qu’il roule en moto.

    J’ai réappris à faire de la moto après un gros accident. Reprendre confiance, ré apprendre à se concentrer sans penser à tout ce qui peut nous envoyer par terre, ré apprendre à anticiper sans se poser de questions, c’est à dire sans passer du temps à penser à autre chose que ce que tu est en train de faire, à autre chose qu’au pilotage, à été pour moi un défi essentiel, nécessaire et difficile. Le gagner et le regagner chaque jour, un plaisir incomparable.

    Devant les limites, à nous d’apprendre l’humilité. On tâtonne, on trempe le doigt pour voir si ca brûle, on reste derrière pour regarder, on reste tranquille parce qu’on a envie d’autre chose, ou on se jette dedans couteau entre les dents, prêts à en découdre, bref, on fait comme tous les êtres humains en face de quelque chose qui nous dépasse, on essaye d’apprendre de mille manière différentes. Encadrer cet apprentissage, donner les moyens de le faire dans de bonnes conditions, assainir un peu la démarche des jeunes pilotes, mettre à disposition des gens d’expérience pour répondre aux questions. Tout cela aura toujours plus d’impact sur ce qui se passe entre deux lignes droites qu’une étude stérile menées par des incompétents sortant de telles conclusions.

    La moto est un sport. Au même titre que la wingsuit, l’alpinisme ou le freeride, c’est un sport profondément ancré dans la vie et qui pourtant ne cesse de défier la mort à travers la transcendance de nos limites. Bien malin est celui qui donnera à chaque mort la raison de son erreur. Mais vivant sera celui qui se donnera les moyens de ne pas la commettre.

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  12. Quand on se surestime, en général on se fait plus souvent une belle frayeur qu’une belle vautre, si on roule en moto c’est pour se sentir libre, pas pour rester confiné dans un sentiment de crainte. C’est dans la nature humaine de vouloir pousser ses limites, chacun a sa manière pour y arriver, pour certains c’est d’essayer de faire un puzzle le plus vite possible, pour d’autres c’est d’essayer de mettre un peu plus d’angle à chaque fois.
    Si maintenant on doit encore faire des stages pour ne plus se sentir en confiance sur un deux-roues autant acheter un trike, un can-am ou des pneus de voitures et des roulettes pour sa bécane.
    Les pointures du gouvernement sont content d’avoir des motards qui n’ont pas peur de mettre la poignée dans le coin en frottant les cales-pieds pour encadrer leurs grosses voitures blindées qui servent à rien.
    J’en ai entendu une bonne de la part d’un gendarme qui m’a raconter le trajet jusqu’à un aérodrome ou le chauffeur de la C6 roulait à 220km/h à peine à 1 mètre de la moto devant lui, tout ça pour Mr.Bockel…

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  13. MISTER NO SOCKS

    Pour résumer le dilem en toute simplicité « qui de la poule ou de l’oeuf ».
    Ou bien le chien qui se mord la queue.
    Eternel problème,quand il est difficile à résoudre.
    Faut bien un coupable de toute façon!!!!!!!!!!!.??????????.
    La dernière question,y sont combien nos chers Députés
    à rouler en 2 roues.
    Faudrait faire un sondage MJ,afin de comptabiliser sur
    les doigts de la main le perchoir en déroute.

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  14. Pour repondre a Mister No socks, roule pas, se font conduire en Gold les bougres! et uniquement quand il fait beau, aprés c’est pas drole.
    En lisant les différents commentaires, on commence a tombé dans du philosophique et de la sémentique plutot que qu’un réel débat de fond. La « sur confiance » est un probleme que tout le monde a connu mais que personne veut avouer tout simplement parcequ’il n’est jamais aisé de se jauger soit meme et de se dire un jour, « merde sur ce coup là, j’y suis allé trop fort ». L’auto-gestion n’est pas une des qualités de l’homme. Mais a mon sens, ca vaudrait le coup justement de faire non pas une étude sur la « sur confiance » mais un truc serieux sur le sentiment que certains motards ont eu a posteriori de leur accidents.

    Le monde de la moto ne pourra que s’en sortir grandi, parceque la « sur confiance » n’est pas a tord comme certains peuvent le dire, une phobie, une paranoia de ses propres limites mais justement une appréhension peut etre différentes ou faussées des capacités ou connaissances des uns (unes) ou des autres. C’est un débat que chacun doit réaliser en son fort interieur…

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  15. Bonjour,

    une autre piste à approfondir serait l’excellent niveau des châssis actuels et sur lesquels nous ne sommes pas prévenu avant la chute. Là où un chassis de SV 650 saucissonne et te dit qu’il est à fond, un chassis de street triple ne prévient pas! En d’autres termes, avec une SV un jeune conducteur se serait peut être fait peur là où avec sa Street il tombe.

    Cela dit, il y a de la sur-confiance chez certain, mais il y a beaucoup plus de problème d’appréciation… les deux peuvent être liés. Ex: La route est nikel, tu vois le bout du virage que tu vas prendre, tu le prends, et là en plein mileu de celui-ci il y a de la terre… tu freines ou pas, tu serres les fesses, tu fais le Hiboux bref… tu te fais peur!

    Tu lui dis quoi à l’inspecteur des accidents… surconfiance ou problème d’appréciation de l’état de la route? Moi je pense que tout est lié avec la troisième composante qu’est: l’état des routes en France.

    Maxime
    A+ et bonne route

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  16. Bonjour,

    Je considère que je suis libre de décider par moi-même.Je suis adulte, je m’assume depuis longtemps et n’ai pas besoin de conseils ni de morale ni de lois.Le problème de la surconfiance, c’est moi qui en décide et qui gère ma façon de conduire. En plus le jour où je me ramasserai parce que je n’ai pas eu la jugeote de me rendre compte que roulais au dessus de mes pompes, je ne m’en prendrai qu’à moi.
    Alors par pitié, tous les ronds de cuir et politicards bien-pensants , vous n’avez aucun droit naturel à nous faire la morale et à décider pour nous. Vous n’êtes pas meilleurs que nous.
    Le jour où je m’écraserai et que tout sera fini, j’espère n’emmener personne avec moi. J’ai vu mon père crever du crabe pendant des mois et je peux vous dire que je préfère taper un camion ou un mur en mettant les watts. Ils s’en foutent que les motards se tuent, ils ne veulent qu’une chose, c’est notre argent.
    Croyez-vous que des papys de 90 balais au volant, avec un champs de vision réduit à 40°,ce n’est pas accidentogène ? Je me gausse et qu’on nous foute la paix.

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  17. Le Concombre Masqué

    Un jour j’ai lu un truc que j’ai retenu et ça disait: Ne roule pas plus vite que ton ange gardien ne peut voler! Voilà! surconfiance ou pas un jour ou l’autre il arrive quelque chose (qu’on en soit responsable ou non et que ce soit avec une tierce personne ou l’état de la route…) et finalement à ce moment là ben soit t’as le bon reflexe dû à l’expérience, qui consiste souvent à éviter l’obstacle ou de rester bien concentré sur la sortie du virage en priant sainte gamelle de nous y emmener en écoutant les câles pieds et même le pot chanter en coeur du « râpe »…Soit tu freines et bien souvent tu vas tout droit et adieu…soit t’as ce coup de bol qui fait que même des années plus tard tu te demandes encore comment c’est passé…
    Tant qu’il y aura des véhicules sur nos routes il y aura des accidents. La vraie cause c’est bien souvent le manque de respect d’usagers envers tous ceux qui les entourent et le problème c’est que cette tendance s’accroit car elle est due déjà à un manque d’éducation civique au départ dans le milieu familiale puis écolier. Une meilleure éducation ou en tout cas au moins un début d’éducation serait surement à la base d’une baisse de l’accidentologie mais ce n’est pas près d’arriver! Alors roulons mes frères! Ouvrons grand les yeux, serrons bien les fesses et prions sainte gamelle qu’elle nous épargne!

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  18. David Z750

    Sur-confiance ou inconscience de la part de certain et pas forcément les motards,je m’explique,je fais de la moto depuis prêt de 20 ans tous les jours,comme bon nombre de motards sérieux qui aiment se tirer la bourre de temps en temps avec une machine et un équipement adaptés.Tous les jours je fais la route aller retour Nice-Monaco par la moyenne Corniche et bien là c’est le folklore assuré…..mais dans le mauvais sens du terme.Certe en moto non sommes plus vulnérables nous le savons bien et on doit redoubler de vigilances,mais là je tire à boulet rouge contre l’ inconscience des gens (en grand majorité)qui conduisent en scooters de -125 cm3 ou ce qui utilisent des Piaggio avec le permis auto,ces conducteur sont vraiment des idiots,aucun respect des trajectoires,franchissement de ligne blanche dans des virages sans visibilité,pas de gants,pas de blouson ou veste et en short c’est mieux…,tous les jours je me fais doubler par des gens en scooter qui prennent des risque inconsidérés et résultat des courses,régulièrement, sur cette axe vous avez une personne accidenté sur le bord de la route….les pompiers font le boulot jusqu’au prochain….à l’époque on passait le permis 125…je pense que ce permis devrait être de nouveau obligatoire… C’est la grosse erreur de Mr Pons ministre des transport sous Chirac de 95-97 que d’avoir autorisé la conduite d’un 125 cm3 avec le permis auto car maintenant c’est les motards eux-mêmes qui ont passés leur permis et acquis de l’expérience qui paient les frais(gilet jaune et plaque géante par exemple).Ce sont ces idiots de la route qui nous font du tort.C’était mon coup de gueule de la journée.

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  19. c est vrai , a un carrefour je me sens prioritaire face a un 4+4 , un s-u-v ou autre cross over equipé de pare buffles , zont qua faire gaffe ou je les ecrabouille , non mais sans blagues !!!

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