Mardi 31 mai à 15 heures débuteront les 24 heures Peugeot organisées par Moto Journal sur le circuit de Montlhéry, au guidon d’une authentique 104, la même que celle qui a établi un record de distance aux mains des Monneret père et fils… en 1971 ! Il y a 45 ans naissait aussi Moto Journal, et puisque « chaque motard a débuté sur un 50cc », on fête cet anniversaire avec les anciens de Moto Journal, qui vont se relayer sur une 104 d’époque à la suite de Philippe Monneret himself. Face à eux, sur un Speedfight 4 moderne de la marque franc-comtoise, Alexis Masbou en personne, qui fera le départ de la course et qui sera relevé par deux « pilotes » : notre Matt’ Cayrol de Moto Journal et Erwann Quellet, pilote du team LMD-Moto Journal aux dernières 24 Heures Motos. On vous dit tout sur ce défi complètement dingue qui va tout déchirer ! Parce que oui, on a des idées un peu débiles, surtout quand il faut rouler 24 heures consécutives… sous la pluie !
Quel est le but final de ces 24 heures Peugeot organisée par MJ ?
45 ans après le record de distance sur 24 Heures en 50 cc (1256 km, soit 52 km/h de moyenne) établi par Philippe Monneret et son père Georges, connu sous le sobriquet de « Jojo la Moto », il s’agit de faire revivre cet exploit avec Moto Journal, qui fête aussi son 45e anniversaire en 2016 !
Georges et Philippe Monneret il y a 45 ans (Photo DR)
Non mais franchement, pourquoi ?!
Pourquoi un 50 ?
Parce que c’est sur un 50cc que la grande majorité des motards ont fait leurs premiers mètres sur un deux-roues à moteur. Et qu’il s’agit précisément d’évoquer les tous débuts de Moto Journal. Il s’agit d’un retour aux origines, en quelque sorte.
Pourquoi Peugeot ?
Parce que le record des Monneret père et fils s’est fait sur un cyclo Peugeot, que la marque française a marqué les débuts de nombreux motards et qu’elle revient cette année en Grands Prix avec un pilote français (Alexis Masbou en Moto3).
Pourquoi Montlhéry ?
Parce qu’il s’agit d’un lieu mythique pour les motards, et que nombre des innombrables records de Georges Monneret s’y sont déroulés. Et parce que l’équipe du circuit de Montlhéry s’est montrée sensible et favorable au projet.
Comment vont se dérouler ces 24 heures ?
Principe
Deux équipes, une moderne et une ancienne, participeront à la tentative de nouveau record. Nous verrons si la fable du lièvre et de la tortue est toujours d’actualité.
L’équipe moderne
Il s’agira d’une équipe taillée pour battre le record, avec deux pilotes affûtés : Matt’ essayeur émérite de Moto Journal et Erwan, pilote MJ en endurance, au guidon d’un 50 cc 2T actuel, un Peugeot Django Sport au look rétro-sport, optimisé mais non « trafiqué », avec une assistance technique et logistique assurée par Peugeot Motocycles.
Qui roulera aux guidons de ces deux équipes ?
L’équipe ancienne, composée de tous ceux qui voudront bien prendre le guidon, pour un tour, une heure, ou plus, d’un authentique Peugeot 104 datant du début des années 70. Philippe Monneret lui-même prendra le départ du premier relais, 45 ans après son record avec son père, aux côtés d’Alexis Masbou, qui fait un crochet par Montlhéry avant de partir disputer le Grand Prix de Barcelone.
Se relaieront ensuite les personnes invitées (ayant pris part à l’aventure de Moto Journal, de Peugeot ou de la carrière professionnelle de Philippe Monneret) qui le souhaitent. Chacun pourra aussi, à l’aide du véhicule de son choix aider le brave 104 à prendre un peu de vitesse en lui servant de « lièvre », tout en veillant à ne pas gêner l’autre véhicule engagé, à respecter les règles de sécurité de la piste de Montlhéry et à ne pas dépasser 70 km/h.
La mécanique va se faire « avec les moyens du bord » et les compétences de chacun.
Une course qui sera fun avant tout mais on n’oublie tout de même pas qu’il ne faut pas mollir !!
Dommage que l’on puisse pas tous participer
Il y a 45 ans, l’époque où MJ était dans la boîte aux lettres tous les jeudis.
Mais c’est une bonne idée que ces 24 heures en 104.
Perso j’aurais rajouté une Malanca, une Garelli et une Gitane Testi.
Dommage que je n’ai pas gardé mon 50 DTMX avec pince-étau en guise de sélecteur, mais bon il n’y a pas 45 ans non-plus.