24 Heures de Montlhéry : Moto Journal vous raconte son record en Peugeot

Pour fêter deux anniversaires MJ a organisé un remake du record sur l’anneau de Montlhéry avec un Peugeot 104 d’époque. Au guidon, Philippe Monneret lui-même, relayé par une cinquantaine de motojournaleux, anciens et actuels, face à un Peugeot 50 2-temps moderne et trois pilotes affûtés. Et quelques motos qui se sont incrustées…

Philippe Monneret était ému à l’arrivée. Ce record battu pour quatre petits kilomètres, c’est lui-même qui l’avait établi avec son père, 45 ans auparavant quasiment jour pour jour. On était en 1971, Philippe avait 10 ans et une admiration sans bornes pour son illustre paternel, qui l’associait autant que possible à ses records très médiatisés.

Ce 1er juin 2016 à 15 h, c’est Philippe lui-même qui coupe la ligne d’arrivée, après 24 heures d’efforts pour un Peugeot 104 quasiment identique à celui dont il avait partagé le guidon avec Jojo la Moto. Toute l’équipe de Moto Journal accueille sous les vivats celui qui, en 45 ans d’une existence de pilote et de motard, est devenu une personnalité incontournable du monde du deux-roues à moteur, de la télévision à la compétition, en passant par les moto-écoles. La 104 d’époque, dénichée sur le Bon Coin, achetée dans la banlieue d’Orléans dix jours plus tôt et retapée dans l’urgence par nos potes de Paris Nord Moto, a tenu les deux tours d’horloge sans coup férir. Sans que l’on ne change la moindre bougie, sans crevaison, sans serrage…

[lire_la_suite]Les dessous du record à découvrir en images[/lire_la_suite]

Quand une Kawasaki H2R rencontre une Peugeot 104...

Quand une Kawasaki H2R rencontre une Peugeot 104… (Photo Beylot)

Du beau monde pour ce record de Montlhéry

Pour les roulements de pilotes, chacun devait s’inscrire sur une liste puis attendre son tour, en espérant qu’au moment où il prendrait le guidon, la pluie se calmerait. Il faut dire que la période, à cheval sur mai et juin, se prêtait peu à un quelconque record, sinon de montée de l’eau… On est cependant passé entre les gouttes, l’épisode le plus violent s’étant produit la veille. C’est tout de même une pluie tenace qui nous a accompagnés durant la première partie de notre défi. Cela n’a pas repoussé quelques noms fameux et familiers qui étaient inscrits sur notre tableau de marche : Jean Basselin, Dominique Méliand, Eric de Seynes, Alain Chevallier, Hervé Guilleux, venus prêter main-forte aux anciens de MJ arrivés pour épauler l’équipe actuelle : Karo Gorille, Micou, le gars Magot, Harald, Klaus, mister Van Gelder… D’autres ont bravé les éléments pour honorer notre invitation mais sont restés au sec sous l’auvent du fidèle Gérald (exposant sa collec de motos de course) pour tailler le bout de gras, et refaire le monde entre anciens de Moto Canard : Jacques Bussillet, Pierrot Vedel, Michel Bidault, Marc Mothré. Loulou Bernardelli était aussi de la partie, Nono Vecchioni nous a rejoints pour la dernière heure alors que Philippe Lavil, le chanteur ami de Monneret, avait suivi la première.

Alexis Masbou et Philippe Monneret aux 24 Heures de Montlhéry.

Alexis Masbou et Philippe Monneret aux 24 Heures de Montlhéry. (Photo Beylot)

La poignée du scooter, bloquée avec du rislan

Tant qu’à se lancer dans un défi sur 24 heures avec un engin du début des seventies, on était curieux de voir ce que donnerait un 50 2-temps moderne. Contact a donc été pris avec Peugeot Motocycles lors d’un rendez-vous au Grand Prix de France, puis avec le pilote tricolore officiel de la marque, Alexis Masbou. Tous nos interlocuteurs se sont montrés enthousiastes, y compris Alexis, qui décidait de prendre un vol aller-retour depuis Albi le mardi pour être présent au départ, avant de repartir le soir… et s’envoler pour le Grand Prix de Barcelone le lendemain. Généreux le garçon, pour ne pas dire génial. Du côté de Peugeot Motocycles, on ne s’est pas montré moins enthousiaste. Candice, Annabel et Morgane se sont activées pour nous faire livrer deux machines du musée directement à l’autodrome, dont une splendide 350 bicylindre de 1913… ainsi qu’un mécanicien venu tout droit de Montbéliard, David, venu avec une quinzaine de kilos de pièces qui ne serviraient pas… Car le Speedfight 50 que nous avions fini par choisir à la place du Django Sport n’a pas connu le moindre problème, et on peut dire qu’ils ont mis la poignée dans le coin, vu qu’ils l’avaient dès le départ bloquée à fond à l’aide d’un collier rilsan.

 

L’article sur le record de Moto Journal sur l’anneau de Montlhéry est à lire au complet dans MJ spécial vacances, en kiosques depuis mercredi 20 juillet.



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