Enduro : après la France, Meo conquiert le monde

Quel mois de septembre pour Antoine Meo ! Une semaine après avoir remporté son premier titre de champion de France d’enduro, le pilote Hva a récidivé le 26 septembre, mais en mondial cette fois. A Noirétable (42), en France donc, pour la dernière épreuve de la saison, il a coiffé la couronne E1 en terminant troisième le samedi et en gagnant le dimanche. Largement de quoi tenir à distance le Finlandais Remes, qui pointait onze points derrière seulement à l’issue de l’avant-dernière manche du championnat.

« Je suis soulagé, c’est une journée qui n’en finissait plus, a déclaré Antoine après la course. On a même eu droit à de nouvelles pluies en milieu de journée. J’ai eu de la chance de ne pas me coincer dans les pierriers, j’ai réussi à faire une bonne course. Le dernier tour était vraiment long. Nous venons de loin avec Husqvarna, nous avons fait gagner notre moto devant la meilleure machine au monde, la KTM. C’est vraiment un truc de fou ! »

Ex-crossman passé véritablement à l’enduro il y a quelques années seulement, Antoine Meo est âgé de 26 ans. Intégré à l’Equipe de France motocross Espoir en 2000 et 2001, il termine vice-champion de France  cross Elite 250/500 en 2003, puis troisième avec l’équipe de France de cross aux MX des Nations 2004. Un an plus tard, il dispute ses premières courses en enduro ; en 2009, il finit vice-champion du monde E1.

D’une manière générale, la saison se conclut en beauté pour les pilotes français. Derrière Méo, Johnny Aubert, déjà titré deux fois par le passé en E2, prend la deuxième place finale en E1. Sébastien Guillaume, lui, finit deuxième en E3 derrière l’Anglais Knight ; mais, déjà blessé (à une main) en début de saison, il est arrivé à Noirétable touché au genou. Dans ces conditions, « finir deuxième, c’est déjà un titre ! », s’est-il réjoui.



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